Santé et prévention

Mutations génétiques et maladies chez le chien

Mutations génétiques et maladies chez le chien ? On en parle, sans tabous …

Peut-être êtes vous déjà tombé sur une information concernant un chien… En provenance d’élevage, dans la très grande majorité des cas, mentionnant un …

« Indemne de la maladie de … »

« Parents testés pour le gène XXX ».

Toutefois, savez-vous vraiment à quoi cela correspond ? Pourquoi faire tester des géniteurs pour certains gènes ? Utiles, futiles ? Aujourd’hui, nous allons tenter de vous éclairer sur les mutations génétiques. Notamment, sur les maladies qui peuvent en découler chez nos compagnons les animaux.  

Je vais tenter de faire court et simple, histoire que vous ne vous coltiniez pas un cours de génétique ici ! Ainsi, il y a quelques informations à avoir, des définitions à comprendre pour savoir de quoi retourne une mutation génétique chez le chien, ou tout autre animal ou végétal.

INTROSPECTION- PREVENTION – INFORMATION

ADN, gènes, mutation génétique : quézaco  ?

Commençons par le commencement :  qu’est-ce que l’ADN et les gènes ?

L’ADN (acide désoxyribo-nucléique) – vous savez la petite chose a 2 hélices qui tournicotent entre elles – est notre carte de visite personnelle. L’ADN, c’est la matrice selon laquelle tous les organismes sont conçus. Chaque espèce possède sa propre matrice, avec des micro-variations qui feront que nous sommes tous différents (couleurs peau, cheveux, yeux, taille, groupes sanguins etc… mais la globalité reste la même : un humain est un humain, un chien est un chien, un poisson est un poisson, une tomate est une tomate… bref, vous avez, je l’espère, compris où je voulais en venir).

C’est l’ADN qui contient tous nos gènes, que nous soyons animaux ou végétaux. D’ailleurs, l’Homme et le chien possède 25% de gènes en commun, c’est-à-dire que les séquences de l’ADN humain, et de l’ADN chien seraient identiques à hauteur de 25% (et 98% pour chimpanzé et humain !). Mais, là n’est pas la question… continuons…

Les gènes, se sont donc des séquences de lettres A, T, G, C dans un ordre précis. Et c’est l’ordre précis d’alternance de ces lettres qui va déterminer par exemple la couleur des yeux, le groupe sanguin, la couleur du poil etc… les gènes codent pour tout dans l’organisme. Et pour aller plus loin si vous êtes curieux, ils codent pour toutes les protéines qui font d’un organisme ce qu’il est (composants des cellules, molécules qui permettent la communication entre les cellules, etc,…). Voilà en résumé méga-rapide et simplifié.


Qu’est-ce qu’une mutation génétique ?

Maintenant, en sachant cela… Vous pouvez vous douter qu’un seul petit beug dans la matrice peut avoir des conséquences… Ou pas ! Tout dépend d’où se situe le beug ! Et oui, ce n’est pas si simple que ça ! Cela, que l’on soit chien, chat, humain, panda ou haricot vert !

Et c’est donc un beug dans la matrice qui correspond à une mutation génétique !

Dans « mutation génétique », il y a « gènes ». Une mutation génétique est donc une modification des gènes, qui peut, ou non, avoir des conséquences par la suite, sur le fonctionnement de l’organisme ou son apparence.


Quels sont les différents types ?

Une mutation génétique peut être de 3 ordres : insertion, délétion, substitution. Il va donc s’agir d’une modification de la séquence génétique.

Dans le cas de l’insertion, comme son nom l’indique, il va y avoir insertion d’une nouvelle lettre (A, T, G ou C) dans la séquence.

Dans le cas de la délétion, la séquence du gène va perdre une lettre.

Ces deux types de mutations génétiques, l’insertion et la délétion, vont entrainer un décalage du cadre de lecture de la séquence du gène (la séquence se lisant de 3 lettres en 3 lettres pour produire, par la suite, une protéine).

Ces mutations génétiques entrainent généralement la production de protéines tronquées, inachevées. Elles ne seront donc pas actives… et peuvent donc manquer au fonctionnement de l’organisme s’il n’y a pas compensation par un deuxième gène identique sur le 2ème chromosome de la paire…

La substitution va, elle, entrainer une modification de la séquence sans décalage de lecture, puisqu’une lettre est remplacée par une autre (un A est remplacé par un G par exemple). Les conséquences d’une mutation génétique par substitution peuvent être différentes.

Il existe des mutations génétiques dites :

Non-sens : une séquence d’arrêt (codon-stop) est lue à la place d’une autre et entraine l’arrêt de la formation de la protéine. Comme dans le cas précédent, la protéine est inachevée, tronquée, et donc inutile. Si aucun autre gène ne permet sa production, le manque va se faire sentir…

Faux-sens : une séquence est lue à la place d’une autre, et un morceau de protéine est modifié, modifiant ainsi sa fonction par exemple, ou entrainant son inactivité.

Silencieuse : la mutation génétique n’entraine pas de modification de la séquence de la protéine. Il peut s’agir d’une mutation dans une région dite non-codante du gène (qui ne se traduit pas dans la protéine) par exemple. Il n’y aura donc en théorie pas de modification de l’apparence de l’individu touché.

Si on en revient à notre principe imagé, le beug dans la matrice va entrainer un beug de production de protéine (sauf en cas de mutation silencieuse). Et c’est à ce moment-là, lorsqu’une protéine est inachevée, absente, pas en quantité suffisante, que les pathologies apparaissent ou que les apparences (le phénotype) sont modifiées.

Image issue du site https://www.retina.fr/anomalies-genetiques/

Pourquoi certaines mutations génétiques se transmettent-elles ?

Les mutations de l’ADN ont lieu lorsque les cellules se divisent, se répliquent. La mutation peut avoir lieu dans les cellules germinales ou somatiques.

La mutation dans les cellules germinales

La mutation touche les cellules de la reproduction, les gamètes (spermatozoïdes et ovocytes). La mutation va donc être transmise à la descendance.

C’est le cas des maladies génétiques héréditaires. Dans ce cas, soit la maladie est dite récessive. Ainsi, il faudra donc que le gène muté soit transmis par les 2 parents pour que la pathologie se déclare. 1 seul gène normal et 1 seul gène muté donne un porteur sain à pas de déclenchement de la maladie. Si la maladie est en revanche dominante, 1 seul gène muté suffit pour que la pathologie se déclare. Enfin, certaines maladies sont dites « liées à l’X ». Dans ce cas, tous les mâles de la lignée seront atteints.

Cela, si la mère est malade, puisque qu’il n’y aura pas de second chromosome X pour compenser. XX pour femelle, XY pour mâle. Les femelles seront soit saines, soit porteur sain ou malades. Si le père était malade et la mère malade ou porteur sain. Il existe donc plusieurs cas de figure pour la transmission d’une pathologie héréditaire. Selon les gènes et leur localisation sur les chromosomes.


La mutation dans les cellules somatiques

La mutation touche toutes autres cellules de l’organisme, et reste donc « confinée » à l’individu. Il n’y a pas de transmission à la descendance possible. On pourra parler de susceptibilité génétique. Cela, si plusieurs cas sont présents dans une famille. Toutefois, ce n’est pas à proprement parler héréditaire.

D’ailleurs, saviez-vous que des mutations se créent tous les jours dans notre organisme lors des duplications (= multiplication) de cellules ? Heureusement pour nous, un système de contrôle de l’erreur est présent dans chaque cellule et permet d’éliminer les beug. Toutefois, il arrive que certaines mutations passent sous les radars, et cela entraine donc maladies génétiques… ou cancers…  


Quelques exemples concrets et classiques de mutations génétiques chez le chien

Les chiens, comme tout autre animal ou végétal, ne sont pas épargné par les mutations génétiques, et les problèmes de santé qui en découlent… Vous aurez probablement entendu parler des dysplasies de hanches chez les grands chiens (voir l’article disponible sur le blog à ce sujet : La dysplasie de la hanche chez le chien.

Le cas le plus classique et le plus connus : une maladie génétique multifactorielle, avec plusieurs gènes mutés qui conduisent à la malformation des hanches. Mais c’est bien loin d’être la seule pathologie que peut développer un chien à cause d’une mutation génétique !

Il existe plus de 600 maladies d’origine génétique chez le chien. Anomalies osseuses et articulaires (dysplasie de la hanche, du coude, prognathisme…), neuromusculaires (épilepsie, narcolepsie, ataxie, myasthénie congénitale…), troubles dermatologiques (ichtyose, alopécie, dermatose, atopie…), problèmes au niveau des yeux (microphtalmie, entropion, ectropion, hétérochromie, albinisme…), problèmes cardiovasculaires (souffle au cœur, cardiomyopathie, sténose…).

Ou encore anomalies du système sanguin (déficit en globules blancs, microcytose…), du système respiratoire (paralysie du larynx, collapsus de la trachée…), du système digestif (atrophie pancréatique, entéropathie…), de l’appareil urinaire (insuffisance, calculs…), et autres anomalies (diabète, hypothyroïdie, surdité, hernie etc.).

Toutes ses pathologies peuvent être dues à des mutations génétiques.   Voici ci-dessous 4 petits exemples de maladies génétiques héréditaires…

Un gène muté et toute une catégorie de races susceptibles : cas du gène MDR1 chez les races de types Chien de Berger

La mutation du gène MDR1 (MultiDrug Resistance 1) entraine une sensibilité médicamenteuse à différents types de médicaments : antiparasitaires, antinauséeux/antivomitif, antibiotiques, sédatifs, etc… la liste est assez longue… Si votre chien est un chien de berger (type Border Collie, Berger blanc suisse, Berger australien, Colley entre autres), mieux vaut savoir s’il possède le gène MDR1 muté ou non !

Queeny, notre reine à tous, a par exemple été testée étant petite. Elle est issue d’un croisement, mais Julie l’a faite tester de son côté, et elle a plutôt bien fait ! Qui penserait que son chien peut être sensible à certains médicaments sans aucune prédisposition à la base… et pourtant ! Les chiens de bergers peuvent l’être, à tout un tas de médicaments, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques.

Un gène muté, une race (ou peu de races) : cas de la mutation du gène Hcrtr2 et de la Narcolepsie

Vous le savez peut-être, les labradors sont sujets à la narcolepsie. Cela est dû à la mutation du gène Hcrtr2. Cette maladie entraine des crises de sommeil à tout instant. Le chien est éveillé et d’un coup, il tombe, ou certaines parties de son corps s’affaissent (la catalepsie). Les crises durent quelques secondes à quelques minutes. Il arrive que le chien finisse par s’endormir complètement. Les dobermans et teckel sont aussi sujets à cette pathologie.

Différents gènes mutés pour des pathologies similaires : Cas des Abiotrophies corticales cérébelleuses – Gènes mutés variables selon les races : SPTBN2, SEL1L, RAB24.

Races touchées principalement : Airedale, l’Australian Kelpie, le Bavarian Moutains Dog, le Beagle, le Bobtail, le Border Collie, le Bouvier Bernois, le Caniche Nain, le Colley, le Coton de Tuléar, l’Epagneul breton, le Finnish Hound, l’Italian Hound, le Kerry Blue Terrier, le Labrador Retriever, le Lagotto Romagnolo, le Podenco Portugais, le Rhodesian Ridgeback, le Samoyède, le Schnauzer Miniature, le Scottish Terriers, le Setter Gordon et le Setter Irlandais.

Les mutations entrainent des déficits neurologiques, qui vont se traduire par des pertes d’équilibre, des chutes, des tremblements, un clignement des yeux entre autres. Les mutations entrainent une atrophie (un rétrécissement de la taille) du cervelet (zone cérébrale qui contrôle les mouvements).

Gène non connu mais transmission héréditaire – le cas de l’Hypertonicité musculaire épisodique ou « Crampe du scottish » –

Nalie est un exemple à elle toute seule… peut-être ne le savez-vous, mais elle souffre de la « crampe du scottish ». Ce handicap est caractérisé par le « blocage » plus ou moins important du train arrière lorsque le scottish est un peu trop excité, qu’il joue ou tente de courir. Je dis bien « tente de courir », puisque le chien est alors gêné pour se mobiliser. En effet, les muscles se contractent, tout comme lorsque nous avons une crampe.

Chez Nalie, cela se caractérise par un saut du train arrière lorsqu’elle court et qu’elle veut jouer en même temps. Si elle court contre un chat, elle veut attaquer et n’aura pas la crampe, mais si elle veut jouer avec les filles de la meute, souvent, elle aura un soubresaut de son arrière train. Voilà donc un exemple de mutation génétique, entrainant une pathologie. Heureusement pour elle, et pour nous, Nalie a une forme plutôt légère et cela ne la handicape que peu.

Toutefois, chez certains Scottish, l’effet est plus violent et ils ne doivent pas faire la fête ou jouer au risque de se retrouver paralyser pendant l’état d’excitation.  

Pour connaitre les maladies génétiques associées à chacune des races de chien, je vous conseille vivement le site maladies héréditaires du chien.

Mutations génétiques et descendance

Comment les détecter et éviter la transmission ?

Tout d’abord, il faut savoir que les gènes concernés par des mutations ne sont pas tous connus, loin de là ! C’est un grand et long travail de recherche que de déterminer l’origine génétique exacte d’une pathologie. Cela nécessite un séquençage complet de l’individu, comparé à un individu sain. Moyens, temps, argent… Le génome des chiens contient environ 20 000 gènes répartis sur 38 paires de chromosomes + paire de chromosomes sexuels.  

Transmission d’une maladie à la descendance – observations

La première façon de détecter une maladie héréditaire, c’est de voir qu’un chien qui a développé une pathologie et s’est reproduit, a transmis la même pathologie à sa descendance (géniteur ou génitrice avec pathologie qui conduit à des chiots avec la même pathologie). Dans ce cas-là, nous pouvons être certains qu’une mutation génétique est présente dans la lignée. Pour éviter la transmission, les chiots issus de la lignée malade ne devront pas s’accoupler à leur tour. On évitera de continuer à créer une descendance.  

Le test génétique

La deuxième manière de procéder, si le gène impliqué dans une pathologie courante est connu : effectuer un test génétique s’il existe. Et ce, avant même de faire s’accoupler un individu, même s’il n’est pas malade. Afin de vérifier qu’il n’est pas porteur sain et qu’il ne risque pas de transmettre un gène muté. Dans ce cas, des cellules (issues d’une prise de sang) sont analysées grâce à des techniques de biologie moléculaire (PCR), afin de déterminer si la séquence du gène est normale ou mutée. Si la séquence est normale, pas de problème, le chien sera « non porteur du gène XXX », dit « homozygote sain » (2 gènes normaux).

Dans le cas contraire, si le gène est retrouvé muté, le chien sera porteur de la mutation. Deux cas de figure se présentent : il est dit hétérozygote (1 gène muté et 1 gène sain = porteur sain, ne déclare pas la maladie).

L’individu ne pourra être reproduit qu’avec un individu sans aucun gène muté, et il risque de transmettre le gène muté à 50% de sa descendance. En revanche, s’il est déclaré homozygote muté (2 gènes mutés = maladie) il ne devra pas se reproduire, au risque de transmettre le gène muté à 100% de sa descendance.

Qu’en est-il de la consanguinité ?

La consanguinité est par définition le mélange de sang entre individus issus d’une même lignée, qui ont un lien de parenté. Dans la consanguinité, le brassage génétique, c’est-à-dire le mélange de gène, n’est pas respecté, il n’y a que peu de variation des gènes, des « caractères génétiques », et des pathologies peuvent apparaitre.

A l’origine, ce n’est pas affaire de mutations génétiques, mais bien de problème de diversité génétique entre les individus qui se reproduisent. Mais ce manque de diversité génétique entraine son lot de désagréments, au-delà des caractères physiques qui sont conservés chez les individus consanguins.

La consanguinité augmente le risque de de mutations génétiques et donc de malformations, pathologies diverses et variées. Elle diminue également l’espérance de vie, la fécondité et la survie des chiots issus de croisement consanguins (la nature est bien faite, elle tente de « tuer la lignée »…)

Et s’il y a en plus une maladie héréditaire dans le lot, alors autant dire que les gènes apportés par l’un ou l’autre seront tellement communs, que l’on peut être quasiment certains que les maladies se développeront dans la descendance directe ! Il n’y aura pas les gènes de l’autre individu pour compenser.

Deux individus porteurs d’un gène muté, qu’ils aient développé la maladie ou soient « porteur sain » (ayant la mutation génétique mais n’ayant pas développé la maladie) qui se reproduisent = beaucoup plus de risques de transmettre le gène malade à la descendance. Attention donc aussi à la consanguinité !

Conclusion sur les mutations génétiques chez le chien

Les mutations génétiques chez le chien, et chez tout autre animal ne doivent pas être tabou, mais rester dans un coin de votre tête. Si vous décidez de prendre un animal, renseignez-vous bien sur les races qui conviennent à votre foyer, comment mentionné dans nos autres articles.

Choisir son BabyDog 1 / affiner la sélection 2 la race / L’adoption témoignages

Si vous décidez de prendre votre chien chez un éleveur, vérifiez le « background » génétique de la lignée et, bien évidemment, le sérieux de l’élevage. Renseignez-vous sur les maladies génétiques classiques de la race, vérifiez que les parents des chiots ont été testés (si le test existe) ou qu’ils sont indemnes de la maladie. Vous éviterez ainsi les mauvaises surprises…

Lors d’une adoption, si le chien est issu d’un croisement dont on reconnait les races initiales ou les catégories principales de chiens, n’hésitez pas à le faire tester (si le test existe bien évidemment).  

Né sous X

Et ce, d’autant plus si les parents ne sont pas connus. D’autant que les races concernées par ce croisement sont connues pour développer certaines pathologies. Notamment à cause de mutations génétiques. Comme l’a fait Julie avec Queeny, croisée Border Collie & X. Il est important de prêter attention à la génétique chez nos animaux de compagnie. Ainsi, connaissance des susceptibilités de certaines races aux pathologies et parents testés. Voire, historique de la lignée complète disponible sont à retenir pour éviter les mauvaises surprises avec son chien. Ou tout autre animal de compagnie d’ailleurs.

Mais, pour repartir sur une touche un peu plus positive, mutations génétiques ne veut pas forcément dire, et heureusement, maladies graves. Certaines sont bénignes et/ou se traitent très bien.

Pour en savoir plus – et si le domaine de la génétique chez le chien vous intéresse – n’hésitez pas à aller sur le site maladies héréditaires du chien. Les informations y sont très complètes et particulièrement bien détaillées !

Luna’s Team

Karen a rejoint le blog fin 2016, pour allier son envie d’écriture, sa passion des chiens… et de la science ! Elle partage sa vie avec Luna, un Coton de Tuléar, et Nalie, un Scottish Terrier. Avec une formation en physiologie, physiopathologie et un doctorat en Neurosciences, le côté scientifique et médical de MDIAQ, c’est souvent la Luna’s Team qui s’en occupe ! Mais Karen est aussi l’heureuse maman de deux petits humains. Une famille nombreuse qui lui permet d’aborder les sujets chiens-enfants dans ses articles. Les rubriques phares sont donc “Take care, Babydog, Mini hum’addict”. Retrouvez nos articles ICI



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