La sélection génétique et dérives chez le chien ? Faut qu’on en parle, sans tabous …
En suivant l’histoire de la domestication et de l’élevage, la sélection génétique animale est affaire de très longue date ! Utile pour l’Homme, la sélection génétique, qu’elle soit animale ou végétale, l’a toujours été, et c’est même son but. Servir les intérêts de l’Homme, voici l’origine de son existence. Mais comme pour beaucoup de choses, l’envie humaine a dépassé le besoin… L’ambition humaine a pris le dessus, au détriment de la santé animale et j’irai même plus loin, de l’éthique animale…
Les dérives existent, c’est indéniable. Et ça ne date pas d’hier… Notamment avec le « culte de la beauté », pour les animaux de compagnie et de concours. Quelles sont les origines de la sélection génétique animale ? Quelles sont les dérives et risques ? Pour l’Homme ou pour l’animale ? Petit tour d’horizon rapide (on ne va pas vous écrire une thèse là-dessus, même si c’est tentant, rassurez vous !)
INTROSPECTION- PREVENTION – INFORMATION

Origines de la sélection génétique animale
La domestication et l’élevage
Histoire brève de la domestication
Tout commence avec la domestication, il y a plusieurs milliers d’années. « Domestique » signifie que l’animal partage son logis avec l’Homme. Le chien a été le premier animal à être réellement domestiqué. Son ancêtre, le loup gris, partage son génome avec le chien à près de 99%. Ce n’est que bien plus tard que les bovidés, accompagnant l’essor de l’agriculture, ont été domestiqués. A l’origine de la sélection génétique animale, se trouve donc la domestication.
Paléolithique inférieur | 2 millions d’années | Restes de loup gris à côté de restes d’hominidés – chassaient probablement ensemble | Plusieurs endroits sur Terre |
Paléolithique moyen | 125 000 ans | Crânes de loup et restes humains associés | Grotte du Lazaret, Nice, France |
Paléolithique supérieur | 15 000 ans | 1ères traces de chien | Abri du Morin, Gironde, France |
Mésolithique | 8500 ans | Bovidés et Caprins sur des restes archéozoologique – Domestication/élevage | Moyen Orient |
Néolithique | 8000 ans | Tombe avec humain et chaton | ————– |
Nos ancêtres sélectionnaient alors des animaux qu’ils faisaient se reproduire pour qu’ils correspondent le mieux à leurs usages et à leur nourriture. Et ainsi transmettre ses caractéristiques aux générations futures. Les débuts de la sélection génétique animale.
« La domestication d’une espèce, animale ou végétale, est l’acquisition, la perte ou le développement de caractères morphologiques, physiologiques ou comportementaux nouveaux et héréditaires, résultant d’une interaction prolongée, d’un contrôle voire d’une sélection délibérée de la part des communautés humaines. Elle se traduit par une modification plus ou moins profonde du patrimoine génétique de l’espèce ». Définition wikipedia, article de qualité labellisé
Cette sélection humaine de la génétique animale est à mettre en parallèle avec la sélection naturelle : la nature élimine les individus les plus faibles, afin qu’ils ne se reproduisent pas sur de longues lignées. La sélection naturelle privilégie les individus les plus adaptés à leur milieu naturel. Et ce, qu’ils s’agissent de plantes ou d’animaux.
Pour aller plus loin : un livre pour tout savoir sur l’histoire de la domestication et de l’élevage
L’élevage et la sélection des animaux
Le but premier de la sélection génétique animale, et un des premiers de la domestication, fut l’élevage.
Les Homimidés puis Homme de l’époque se sont inspirés de la sélection naturelle. Mais l’ont adaptée en fonction de leur besoins personnels. De ce qu’ils souhaitaient obtenir de leurs animaux, en termes de caractéristiques physique pour la viande, le transport, le travail. Les gènes déterminent les caractéristiques animales physiques et physiologiques. En faisant se reproduire ensemble des animaux qui possèdent les qualités souhaitées, l’Homme permet d’augmenter drastiquement les chances de retrouver ces mêmes qualités chez la descendance. Produire une descendance améliorée : voilà le pourquoi du comment de la sélection génétique animale (et c’est identique pour la sélection végétale).
Nos ancêtres ont donc utilisé cette technique pour obtenir ce qu’ils souhaitaient de leur troupeau. Et c’est toujours le cas aujourd’hui. L’élevage est devenu depuis longtemps une activité économique. Les éleveurs tendent, en toute logique, à augmenter leur productivité et la qualité des produits fournis. Et c’est également le cas pour les élevages d’animaux destinés aux concours.
Ainsi, quels que soient le type d’animal qu’il élève, l’éleveur choisira toujours ses meilleurs reproducteurs, selon des critères physiques spécifiques qu’il aura déterminés.
Revenons en à nos premières amours pour la suite de cet article, j’ai nommé, les chiens ! Plus particulièrement les chiens de races. Mais cela est bien évidemment valable pour d’autres espèces animales.
La sélection génétique chez le chien
Comment, pourquoi ?
Le chien, 1er animal domestiqué et meilleur ami de l’Homme depuis la nuit des temps n’échappe pas au concept. Bien au contraire !! Qu’est-ce plus loin physiquement parlant qu’un loup gris et un chihuahua ? Comment arrive-t-on à ce résultat ? Par la sélection génétique ! L’Homme a, depuis de très nombreux siècles, décidés de l’avenir de son meilleur compagnon. Et par avenir, je parle non seulement de son devenir comportemental auprès de lui, mais aussi physique/morphologique.
Les origines de la sélection génétique chez le chien
Nos ancêtres, il y a plusieurs millénaires, cherchaient surtout à sélectionner des critères comportementaux pour leurs animaux. Aussi, ne cherchaient ils probablement pas tant la beauté de leurs animaux, que des caractéristiques physiques utiles à leur mode de vie, et à l’usage des chiens (garde, chasse).

Le gros crâne correspond à l’ancêtre Canis lupus, le petit crâne correspond à un chihuahua, race créée par l’Homme
Naissance des races
« Same but different »
Identiques dans leurs origines, mais tellement différents d’une race à l’autre. La sélection génétique humaine, semble avoir fait des miracles pour créer autant de diversité. Ainsi, du loup gris domestiqué il y a de nombreux millénaires, nous sommes arrivés à la création de près de 400 races de chiens à l’heure actuelle. Un sacré travail de sélection et de croisement pour obtenir autant de diversité, il faut bien l’avouer.
« Avec près de 400 races, le chien est l’espèce de mammifère qui possède la plus grande diversité morphologique, comportementale et de sensibilité aux maladies génétiques. Cette diversité tient à l’histoire évolutive du chien et à la création d’autant de races distinctes par l’homme depuis plusieurs siècles. » Citation de science direct
Comment en arrive-t-on là ? Par le hasard des mutations génétiques, et le souhait de conserver les traits liés à cette mutation pour les générations futures.
Ainsi, l’élevage des animaux permet de croiser des individus qui possède ou non tel ou tel critères physiques (tel ou tel mutation génétique) pour le transmettre à la descendance et, au final, créer une nouvelle race. La première mutation sélectionnée par l’Homme aurait été le raccourcissement des pattes.
Les caractéristiques des races
Ce n’est cependant qu’il y a seulement 2 siècles environ que la sélection sur des critères abstraits de beauté existe. L’envie de maintenir des caractéristiques physiques, ou d’en obtenir de nouvelles par la sélection génétique, morphologique des reproducteurs. Un chien plus petit, plus poilu ou avec des poils plus courts, des oreilles droites ou tombantes, un museau allongé ou de plus en plus aplati, des poils plutôt blanc ou plutôt beige ou noir peut-être ? Bref, les critères de beauté sélectionné par l’Homme peuvent être, et sont, nombreux, et précis.
Dans l’histoire des races canines, le Bulldog anglais a été le premier à être « standardisé ».
Aujourd’hui, Chaque race dispose de son propre standard officiel dès lors qu’elle est reconnue par la FCI (Fédération cynologique Internationale). Un standard correspondant ainsi à l’ensemble des critères morphologiques établis par la FDI pour qu’un chien soit déclaré de la race.
Si l’on regarde des images de races il y a 100 ans ou bien plus, comparé à des photos actuelles des mêmes races, force est de constater que beaucoup ne se ressemblent plus vraiment. Et ce n’est pas sans conséquences.

100 ans séparent ces deux photos de Bull Terrier…
Cependant, privilégier la beauté plutôt que le bien-être, voilà un risque avéré…
Dérives de la sélection génétique chez le chien
1 – la Consanguinité
Vous en conviendrez, traiter quelqu’un de consanguins n’est pas vraiment une bonne chose. C’est même tout le contraire. Quand nous voyons des tableaux de lignées royales d’il y a plusieurs siècles en arrières, on se dit qu’effectivement, ce n’était pas forcément une réussite (niveau critères physiques).
Les lignées étaient alors très souvent consanguines : il ne fallait surtout pas mélanger le sang royal avec des petites gens lambda !
La consanguinité est une pratique maintenant, et heureusement, devenue extrêmement rare chez l’humain. L’éthique s’en veut garante, pour le bien-être de tous. Alors pourquoi le faire dans les élevages pour nos animaux de compagnie ?? Telle est la question.
Qu’est-ce que la consanguinité ?
Tout d’abord, qu’est-ce scientifiquement que la consanguinité ? La consanguinité est par définition le résultat d’une reproduction sexuée entre individus qui ont un lien de parenté. Un mélange de sang – mais pas que ! – d’individus d’une même lignée. Dans la consanguinité, le brassage génétique, c’est-à-dire le mélange de gènes, n’est pas respecté. Il n’y a alors que peu de variation des gènes, des « caractères génétiques ».
Consanguinité et élevage, un lien étroit
La pratique de la consanguinité dans les élevages était monnaie courante dans les générations d’éleveurs précédentes. La souffrance et l’éthique animales n’étaient que très peu considérées, versus les désirâts de l’Homme. Selon des critères de beauté établis par eux-mêmes et par les instances de concours, les éleveurs n’hésitaient pas à croiser des animaux consanguins, de la même lignée. Pourquoi ? Tout simplement pour conserver les critères génétiques qu’ils avaient sélectionnés. Et ce, que cela soit bénéfique pour l’animal… ou pas du tout. Les éleveurs n’avaient aucun scrupule à utiliser la consanguinité pour obtenir des bêtes de concours toujours plus belles à leurs yeux.
Actuellement, et à force de mutations génétiques, de problèmes de santé divers et variés, de problèmes de fertilité, la consanguinité est réduite voire abolie. Cependant, certains éleveurs continuent de produire des lignées consanguines. Et cela pour deux raisons.
La première, pour maintenir l’existence d’une race. Cette raison peut se comprendre si la race est en train de s’éteindre et que très peu d’individu subsistent à l’heure actuelle. Cette pratique existe pour les animaux dits sauvages, pour maintenir l’espèce. Elle existe également pour les animaux de compagnie si nécessaire.
La deuxième est beaucoup plus décriée : il s’agit de maintenir les standards de la race. Une pratique alors vivement critiquée par une majorité heureusement. Au nom de qui, de quoi et surtout pourquoi ? Pour continuer à faire exister une lignée commune de champions… l’éthique et le bien-être animal ne nous semblent pas vraiment de la partie dans ce contexte.
Bien évidemment, les tares qui en découlent dépendent du taux de consanguinité. Il est certains que le croisement entre frères et sœurs, aura un impact beaucoup plus délétère qu’un croisement entre cousins au 3ème degré.
Les risques de la consanguinité chez le chien
Une sélection génétique douteuse ou trop « pointue », qui serait délétère à l’animal n’assure pas sa survie. Bien au contraire ! La sélection naturelle va reprendre le dessus sur la sélection réalisée par l’Homme. Et, on ne va pas se mentir, c’est plutôt une bonne chose… mais avant que les lignées douteuses ne s’éteignent, des animaux souffrent ou meurent précocement. Voilà la réalité de la sélection génétique pour des critères de « beauté », au détriment de la physiologie des animaux.
Incompatibilité et mutations génétiques, et maladies associées
Un article est disponible sur le blog à ce sujet. La consanguinité induit nombre de problèmes, et entraine parmi ceux-ci, une augmentation du risque de mutations génétiques. Et qui dit mutations génétiques, dit haut risque de développer des pathologies associées, ou des malformations. Ainsi, les lignées consanguines tendent à développer des maladies génétiques, souvent à caractères héréditaires.
Infertilité
Dans le cadre de la consanguinité, et en raison de la pauvre variabilité entre les gènes des individus qui se reproduisent, la nature tend à reprendre ses droits. Et c’est tant mieux ! Ainsi, les individus issus de croisement consanguins ont tendance à être infertile. Et ce, de façon à ne pas transmettre des gènes délétères, et favoriser le brassage génétique sur les générations futures. Une réduction de la taille des portées de chiots est également fort possible. Cela serait notamment le cas chez des races très connues, telles que le golden retriever (race issue d’une consanguinité forte).
Décès précoces
En rapport avec les malformations et maladies génétiques liées à la consanguinité, deux cas de figures se présentent : une augmentation du nombre de décès post-nataux des chiots, ou une réduction de l’espérance de vie des animaux.
2 – Les dictats de la beauté version canidé
La beauté versus les problèmes de santé. Voici quel titre nous aurions aussi pu choisir pour ce passage. Parce qu’il est certain que nombre des sélections effectuées lors de la création des races ont entrainé des pathologies diverses et variées chez le chien. Et il en est malheureusement de même du choix de maintenir certains caractères morphologiques.
Les mutations génétiques ne sont pas toujours bonnes à prendre, nous en parlons d’ailleurs dans un article sur le blog. Même si beaucoup semblent anodines telles que la sélection d’un poil gris plutôt que noir, ou beige plutôt que blanc. D’autres ne le sont pas, bien au contraire.
Ainsi l’éthique des choix effectués par l’Homme s’avère très douteuse pour beaucoup de races. Certains parlent même de maltraitance génétique. D’autant plus quand l’excuse « C’est la race qui veut ça » est mise sur le tapis. Et bien oui, pourquoi ne pas s’obstiner à garder un caractère délétère pour l’animal quand celui-là même fait partie intégrante du choix de l’Homme ? La résignation face à la souffrance animale. Continuer de faire souffrir pour son « plaisir visuel » de la race, voilà là un gros problème.

Berger allemand, avant… et après élevage et sélection génétique
Quelques exemples…
Que dire du choix d’avoir aplati au maximum le museau chez les races dites brachycéphale ? Les conséquences sont désastreuses. Le dictat de la beauté au détriment de la santé. C’est un fait, ces chiens souffrent. Leurs yeux ne rentrent plus dans les orbites (d’où cet aspect d’œil proéminent) augmentant les risques de traumatismes oculaires. Le cerveau n’a pas non plus la place nécessaire, augmentant aussi les risques de problèmes comportementaux, moteurs, cognitifs. La respiration est catastrophique de par la morphologie du museau, et des problèmes cardio-vasculaires viennent alors s’ajouter. Et que dire du haut pourcentage de femelles qui n’arrivent plus à mettre bas pour cause de bassin trop étroit ?
Chez le cavalier King Charles, les choix pour avoir une race « parfaite » ont leur revers : une boite crânienne dont la forme ne permet pas de disposer de la place nécessaire au cervelet. Là encore, des problèmes moteurs sont fréquents. Tout comme des problèmes cardiaques connus chez cette race.
D’autres races sont devenues tellement petites pour le bon plaisir de l’Homme… A l’origine, le Coton de Tuléar pesait environ 10kg, maintenant, le critère de race veut qu’un Coton de Tuléar de concours ne pèse que 4 ou 5 kg… Diviser le poids par 2 n’est pas rien… Et c’est bien loin d’être la seule race confrontée à cette modification substantielle.
Pourquoi choisir et continuer de produire des chiens bleu merle chez le berger Australien, alors même qu’il risque fortement de développer une surdité, des problèmes oculaires et de peau ? Alors oui, c’est joli, mais pourquoi risquer de le faire souffrir de handicap ?
Et que dire du Shar pei ? Toujours plus de pli pour toujours plus de problèmes de peau ? Telle pourrait être sa devise… malheureusement pour lui.
Aussi, nous pourrions continuer de cette façon pendant très longtemps… Mais attention, nous ne décrions pas ici l’existence de races ! Plutôt ce qui a été fait par les générations précédentes pour obtenir ces races et particulièrement, les critères très spécifiques des chiens de concours… et ce que font encore certains éleveurs peu scrupuleux et hermétiques au bien-être de l’animal.
Alors que faire, face à ces sélections génétiques délétères pour le chien ?
Modifier les critères de beauté des races serait peut-être un premier pas. Arrêter de sélectionner et consacrer des animaux qui souffrent, sous un dictat abstrait de beauté décidé par l’Homme. Arrêter de se répéter le fameux « C’est la race qui veut ça » et agir en conséquence pour que les « standards de la race » redeviennent « vivables pour le chien ».
Changer les mentalités, et prendre enfin en considération le bien-être de l’animal ; que celui-ci ne soit plus au détriment d’une beauté décidée par nous, les humains. La prise de conscience a débuté, ne mettons pas tout le monde dans le même panier, et heureusement !
D’ailleurs, coup de théâtre en 2009, à Birmingham, lors de la plus prestigieuse exposition canine mondiale. Un reportage de BBC fait grand bruit et dénonce le travail de sélection génétique des éleveurs pour obtenir un chien parfait, au détriment de leur santé et leur bien-être. Tares génétiques, maladies, problèmes divers et variés… tout est enfin mis sur le tapis dans ce reportage. Et les conséquences sont lourdes : retrait des partenaires et sponsor, y compris la BBC et la RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals), placée sous le patronage de la Reine Elizabteh II, ainsi que de nombreuses autres associations.
Le Kennel Club anglais (l’équivalent de la Société Centrale canine française) décide alors de revisiter une centaine de standards (dont certains n’appartiennent pas aux Anglais) afin de modifier les points qui pourraient être à l’origine d’exagération morphologique. C’est-à-dire toutes sélection génétique de critères entrainant des troubles chez l’animal, des maladies, un sentiment de mal-être…
Mais aussi, ne pas faire se reproduire des animaux porteurs de nombreuses mutations génétiques délétères. Stopper les reproductions d’animaux malades dont la descendance possèdera à coup sûr les mêmes gènes. Également stopper la reproduction consanguine (sauf cas extrêmes nécessaires à la survie de la race, puisqu’il s’agit là d’un autre sujet).
Ainsi, il faut le dire, deux siècles de sélection ont fait des ravages sur la santé de nos chers animaux de compagnie. Combien de temps faudra-t-il pour que nous les sauvions de souffrances inutiles pour beaucoup ? Les éleveurs, et les sociétés canines à l’international sont maintenant garants de l’éthique et du bien-être animal.


My DOG IS A QUEEN
Karen, Luna, Nalie et les petits bouchons
Heureuse Dogmom de Luna & Nalie … Ainsi que Mom de deux adorables petits bouchons bipèdes … Karen rejoint le blog en 2016, 6 mois après sa création ! Adepte des produits naturels et des innovations liées à la santé canine. Elle aborde ses contenus par une approche scientifique liée à sa formation initiale de Docteur en neurosciences. Karen possède aussi une solide formation en physiologie, physiopathologie et pharmacologie, avec 2 Master et 1 Licence professionnelle dans ce domaine. Créative et adepte du DIY, férue de bons plans en famille et attentive à la construction de la relation chien – enfant. Les rubriques phares …
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