On voudrait dire que le quotidien avec un chien équivaut à 100% de bonheur. Malheureusement, cette bulle d’amour est parfois sujette aux aléas de la vie. Ainsi, les drames, les complications, les épreuves peuvent nous confronter. D’où, l’idée m’est venue d’aborder avec vous, les pires hantises avec un chien. Entendons, les choses qu’une Dogmom redoute le plus de vivre avec son chien ! Halloween approche, c’est le moment d’explorer nos peurs …
SOLIDARITE- Prévention – SENSIBILISATION
Ce qui ne tue pas, rend plus fort … Encore faut-il pouvoir appréhender la situation avec philosophie. Voire, recul pour en arriver à cette conclusion ! Toutefois, sur le coup, il y a des aléas qui limitent la projection de meilleurs augures. Lorsque le destin nous accable, prévenir pour mieux guérir peut être un atout de taille …
Comment réagir, comment gérer ces situations ? Les avions nous seulement envisagées un jour ? Encore, ne sommes nous pas obsédées par elles, au point de les engendrer ? Une Dogmom avertie en valant deux … Abordons ensemble ces hantises qu’on souhaite d’une part n’avoir jamais à surmonter ! D’autre part, pouvoir relativiser pour ne pas se rendre malade sans raison.

PRUDENCE VS ENTRAVES
Lorsque ce petit être qu’est le chien arrive dans notre vie. Cela, qu’il soit adulte ou chiot, l’attachement gagne très rapidement notre cœur. Cet amour ascendant s’accompagne bien souvent d’appréhensions. hantises et peurs … Notamment, celle qu’il lui arrive quelque chose.

Toutefois, nous ne pouvons pas le garder dans une bulle ou le séquestrer à la maison… C’est là qu’il nous faut apprendre à conjuguer entre amour et prudence. Pour que cette dernière ne devienne pas son fardeau, pour que la liberté de vivre pleinement ne soit pas sacrifiée sur l’autel d’une anticipation démesurée. Il nous faut apprendre à relâcher la pression sans pour autant manquer de vigilance. S’informer et anticiper en amont pour dédramatiser sans banaliser…
Le juste milieu est la clé mais lorsque l’on aime, la frontière infime est parfois difficile à jauger. Voire, à ne pas dépasser. D’où, prévenir les risques, c’est parvenir à élaborer des stratégies permettant de les éviter. Cela, tout en vivant sereinement et pleinement le quotidien avec son chien. Tantôt en anticipant par une mise place simple en amont. Tantôt en s’employant à relativiser et rationnaliser. Encore, en développant une réelle capacité d’adaptabilité.
Le risque zéro n’existe pas, mais en se laissant déborder par les hantises, on risque de passer à côté du reste … Le bien être de nos chiens et la spontanéité du quotidien ! La prudence est toujours de mise. Toutefois, elle ne doit pas systématiquement s’accompagner de l’interdiction de vivre …
HANTISE Caractère obsédant d’une pensée, d’un souvenir ; crainte, tourment constants.

#1 LA MALADIE, LE HANDICAP
Une hantise qui peut être légitime car on entend beaucoup plus parler des maladies chez le chien qu’il n’était le cas jadis. Ce n’est pas une mauvaise chose, cela atteste d’une réelle sensibilisation aux maladies potentielles chez le chien. Un humain informé peut plus aisément anticiper et repérer les symptômes précocement.
Aussi, la médecine vétérinaire, comme toute autre, évolue en suivant les avancées technologiques … D’où les études menées sont plus nombreuses autour du chien. D’une part car sa place a évolué positivement dans notre société. Ainsi, on se préoccupe davantage de son bien être … D’autre part, car les humains postposent leurs propres préoccupations sur leur chien. Vivre mieux, manger mieux, vivre mieux plus longtemps…
Ces prises de consciences collectives sont rendues possibles par des protagonistes engagés. Des vétérinaires, des auteurs, des comportementalistes qui publient des ouvrages de références et des thèses. Aussi, ils mènent des recherches et des études permettant d’améliorer la santé et les conditions de vie de nos chiens. Cela en “vulgarisant” un savoir jusqu’ici resté dans le bastion des élites scientifiques. Entendons, qu’ils rendent désormais accessibles des connaissances primordiales au grand public … NOUS !

LIMITER LES RISQUES DE MALADIES
Sans prétendre à une recette miracle, il est possible de limiter les risques de maladie … Cela commence par le choix de la race. Effectivement, certaines sont davantage prédisposées que d’autres. Dans la rubrique prévention du blog, plusieurs articles autour de la génétique sont disponibles A CONSULTER ICI. Ensuite, cette prévention peut s’étendre jusqu’au choix de l’éleveur. Un chiot nait d’une mère et d’un père en bonne santé, dans un environnement favorisé à un potentiel capital santé plus avantagé …
D’autres éléments peuvent contribuer à maintenir une bonne santé globale comme l’alimentation ou le cadre de vie. Entendons, un environnement exempt de stress. Aussi, la pratique d’une activité physique régulière adaptée et proportionnelle tant aux besoins qu’à la morphologie ou à l’âge de votre chien. Un strict respect des temps de repos, si bien quantitatif que qualitatif.
Enfin, un dernier point important étant, un suivi médical régulier par un vétérinaire. L’examen de santé, au minima annuel, est indispensable afin de repérer les prémices de complications possibles. Cela peu importe l’âge. Plus une maladie est traitée tôt, plus les chances de rémissions sont grandes.
C’est pourquoi, il est vivement conseillé d’être attentif à son chien. Palpation lors des câlins et brossages, observations de l’état général après un effort physique, consistance des déjections, appétit lors des repas… Qui plus est, sans vous montrer alarmiste, il est préférable de consulter rapidement lorsque votre chien présente des signes de mal être physique.
LAISSE A CESAR CE QUI LUI REVIENT …
LE VETO MIEUX QUE GOOGLE
Trop de gens perdent encore du temps sur les forums et réseaux sociaux plutôt que de s’adresser directement à un professionnel dont c’est le métier de répondre aux interrogations. Si l’aspect financier constitue une entrave, un appel téléphonique ou des facilités de paiement peuvent être sollicitées auprès de la clinique vétérinaire.
Notons, qu’avec l’âge, des bilans sanguins peuvent être recommandés afin de renforcer l’anticipation des problématiques de santé. Aussi, protéger nos chiens des parasites est indispensable à la bonne santé. Tout comme le maintien à distance des produits chimiques ou toxiques. Voire, une vigilance accrue autour des produits alimentaires industriels douteux ou aux compositions préjudiciables.

RELATIVISER ?
Certes, on ne peut jouer à DIEU et détourner l’indétournable … Toutefois, pour nos chiens, comme pour nous … Par des petits gestes du quotidien, nous pouvons limiter les risques de maladie. Aussi, il est important de revenir sur la notion d’évolution médicale… Les avancées scientifiques et médicales de notre ère, permettent à nos chiens de survivre aux maladies dans de bonnes conditions. Ces mêmes avancées permettent désormais à nos chiens de bénéficier de traitements qui augmentent l’espérance de vie sans souffrances.
Ce qui rend cette hantise difficile à placer en sourdine, c’est que parfois malgré la prévention et l’instauration des gestes visant à limiter les risques … On se sait démunie face à la maladie, comme pour les humains. D’où l’importance de se faire accompagner tant par des professionnels de confiance qui prendront le temps d’expliquer, voire réexpliquer les choses en vous incluant dans les décisions. Que par des proches, amis, famille, … qui vous soutiendront dans l’attente de résultats, diagnostiques? Cela dans les joies, fausses frayeurs ou moins bonnes nouvelles … Votre chien aussi, d’ailleurs, aura besoin d’être soutenu et accompagné par les êtres qui lui sont chers.
Dans tous les cas, il est important de miser sur la prévention en amont, la réaction rapide lorsqu’une anomalie de l’état général apparait et le secours des professionnels de santé pour mener bataille en cas de maladie sont indispensables !

DES recommandations
Notre rubrique “vivre au naturel” / Longue vie à mon chien de Karen Shaw Becker et Rodney Habib / LA rubrique Bouquine sur blog qui regorge de bon plan lecture sur la santé / Le handicap du chien le vivre ou l’adopter / La tourmente d’avoir un chien malade.

#2 LE VOL, LA PERTE, LA FUGUE
Le vol, ce fléau qui sévit partout …
Est-ce que les chiens sont davantage volés que jadis, ou est-ce les réseaux sociaux favorisant la diffusion de ces vols qui donnent le sentiment qu’ils sont plus nombreux ? La place du chien évolue dans notre société, on les sait très aimés, aussi, très recherchés … Pour d’autres, très couteux et donc convoités …
D’où, les vols sont nombreux. Chiots et adultes peuvent être visés. En promenade, à domicile, lors de brefs déplacements, … La vigilance est désormais de mise. La hantise étant renforcée par le triste constat que les chiens volés sont rarement rendus à leurs humains ou retrouvés. La peur de devoir vivre sans savoir, dans l’attente de le revoir, … Légitimise cette hantise. D’autant que faire le deuil d’une relation dans l’incertitude, sans savoir s’il est question de sa mort ou d’une vie sans lui, complique la situation. Ainsi, accablé par le doute, l’espoir et le désespoir alternés…
C’est très difficile de rationnaliser ce type de situation. Quand tourner la page, quand arrêter de chercher sans le vivre avec la culpabilité d’abandon envers son chien. C’est à en sombrer dans la folie …. Emportée par la douleur d’un drame sur lequel nous n’avons pas de prise.
Prévention en amont
Vigilance lors des promenades, même dans votre rue. Souvent un vol fait l’objet de repérages préalables.
De fait, apprenez à observer les signes, sans sombrer dans la paranoïa … Une camionnette trop souvent dans la rue, sans appartenir à vos voisins, ou un professionnel œuvrant dans le coin … Un homme ou une femme qui pose des questions sur votre chien, race, prix, âge, état de sa virilité ou de sa capacité à reproduire… J’insiste sur “une femme” car soyons clairs, on pense toujours aux vilains bonhommes… On se méfie moins de la “gentille dame”. Pourtant, l’histoire atteste de cas où des femmes furent à l’origine d’enlèvements. Du coup, dans cette dynamique d’égalité, soyez vigilants envers les deux…
Aussi, prenez l’habitude de photographier ce qui vous semble suspect. Souvent cela ne sert à rien, .. Toutefois, si votre for intérieur avait raison, cela constituera une bon point de départ pour retrouver votre chien. Dans la mesure du possible variez vos lieux et heures de sorties.
Aussi, gardez toujours votre chien à l’œil, en libre, il faut un environnement dégagé. Assurez vous pour cela, que votre chien ait un bon rappel… Apprenez lui le refus d’appât ou l’ignorance des inconnus. Cependant, gardez à l’esprit que si votre chien n’est pas castré, l’une des techniques reste de faire usage de “femelles en chaleur” pour l’appâter.
Enfin, ne pensez jamais que chez vous, dans votre village, dans votre quartier de la ville, etc… Il n’arrive pas ça ! C’est malheureusement évoqué “un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre” D’où, il est recommandé de ne pas laisser son chien seul dans le jardin ! Votre chien doit être muni d’une puce électronique et éventuellement tatoué. Aussi, l’ICAD doit être informée tant des vols que des pertes.
En cas de vol :
Diffusez largement l’information, prévenez les voisins, commerces, associations, refuges, vétérinaires, l’éleveur de votre chien, maries. Aussi, surveillez les annonces de vente sur internet. Surtout, portez plainte. Vous pouvez également prévenir la brigade de protection animale / la page Facebook “animaux volés” / Pet alerte .

LA PERTE, COURSE POURSUITE DE L’ESPOIR
La perte, contrairement au vol, sur le coup, insuffle davantage d’espoirs. Des chiens se perdent et sont retrouvés tous les jours. Il n’est pas rare qu’en suivant une odeur ou en ayant peur d’un bruit détonnant, un chien se soit sauvé par instinct. Désormais il est possible de recourir à un GPS afin de suivre son chien à la trace et de recourir à des réseaux de diffusion expérimentés pour obtenir de l’aide. Cela afin de le retrouver avant un accident.
Si vous perdez votre chien : Il faudra poster des annonces sur les réseaux sociaux, Pet alerte également, prévenir l’ICAD. Déposer des affiches partout, commerces, maries, lieux publics etc.. Prévenir les vétérinaires, refuges, fourrières, la police municipale ou gendarmerie à proximité.
Vous pouvez également lancer un appel à solidarité dans les groupes de votre région, randonnées, cyclistes, promenades collectives etc. Aussi, les agriculteurs, chausseurs, agents aux espaces verts, éboueurs, facteurs, … pour avoir des yeux supplémentaires sur le terrain. On conseille de placer un vêtement avec votre odeur dans la zone de perte pour que le chien puisse avoir un repère et vous y attendre.
LA FUGUE T’INVITE A L’INTROSPECTION
Le chien qui fugue, c’est une autre affaire … D’où, il ne faut pas confondre un chien qui se perd et un chien qui fugue. Toutefois, lorsque vous croisez un loulou seul en promenade, qu’il ait fugué ou qu’il soit perdu, votre aide sera appropriée. Si votre chien fugue ou est fugueur, il faudra vous faire accompagner d’un professionnel afin de remédier à la situation.
Les causes peuvent être multiples et variées. Peur de quelque chose, exemples travaux, intrus, etc.. Sexuelles .. Ils ou elles cherchent de la “compagnie”. L’ennui ou le manque d’activité. Aussi, les chiens récemment adoptés qui ne sont pas encore acclimatés au nouveau foyer ou à ses occupants peuvent fuguer. Un mal être au domicile, des failles dans son éducation, des mesures de sécurité inexistantes pour l’éviter.
Bref, vous devez vous faire accompagner pour que votre chien ne soit pas tenté de partir arpenter le monde et ses dangers, sans vous !

#3 L’AGRESSION
Pour l’avoir vécu, je sais oh combien cela peut devenir une hantise. La peur qu’un congénère s’en prenne à notre chien ne doit cependant pas nous pousser à le priver des interactions avec de potentiels futurs copains. Un article complet est dédié à cette problématique qu’est la gestion de l’agression de son chien.

#4 LES MAUVAISES RENCONTRES
Plus rare mais tout aussi déconcertante à vivre, l’on peut redouter la mauvaise rencontre. Entendons, tomber sur un humain susceptible d’avoir une mauvaise réaction à l’encontre de notre chien. Soit par peur des chiens, on parle alors de cynophobie . Soit tout simplement parce que vous avez affaire à quelqu’un qui n’est pas dans un état normal. Entendons, alcoolisé, sous substances ou tout simplement, psychologiquement dérangé. Bref, quelqu’un qui a un comportement menaçant, voire, violent, envers vous ou votre chien.
C’est une hantise plus fréquente chez les femmes et plus courante lors des sorties du soir ou dans des lieux plus isolés de public. Ce sont finalement les mêmes craintes que lorsque l’on se promène le soir sans son chien. Exemple, sortie tardive du boulot .. Du coup, il peut être profitable de faire des promenades en initiant un collectif. Ne dit-on pas que l’union fait la force? Jouons donc de solidarité ! Pour se sentir en sécurité, on peut également se promener avec un sifflet afin de pouvoir alerter en cas de problème.
OUI MAIS NON !
Une dernière recommandation, gardez à l’esprit que si ce n’est pas le cas de tous, ça l’est pour beaucoup, …. Souvent nos chiens ressentent nos angoisses et notre peur. Ils sont donc susceptibles de réagir en nous sentant menacées. Certains peuvent se placer en posture de protection. Aussi, ce n’est pas la taille qui guidera le comportement… On a déjà vu des petits gabarits plus téméraires que des grands …
Toutefois, nos chiens sont sous notre responsabilité et ne sachant jamais de quoi un individu menaçant est capable, ma priorité reste toujours de positionner mon chien derrière moi. Pas seulement pour la protéger, bien qu’elle soit une cible facile. Aussi, pour éviter une succession de réactions en chaine qui pourrait envenimer la situation initiale. Notamment si votre chien mord, même si sur le coup, on trouverait cela légitime, aux yeux de la loi, c’est votre chien qui se retrouvera du mauvais côté. Nos chiens ne sont pas des armes, il est de notre responsabilité de les préserver de toute forme de violence.
Comment gérer ?
On dit aussi, qu’il ne faut pas se placer en victime potentielle. Ainsi, lorsqu’un individu semble “inquiétant”, il faut conserver son calme. Je pense que l’individu menaçant, comme tout bon “prédateur”, sélectionne sa proie en usant de facilités. Donc, conserver son calme, changer de trajectoire sans courir, ignorer sans provoquer davantage sont des parades parfois suffisamment dissuasives. Visualisez l’espace et envisagez des replis pour vous placer, vous et votre chien, en sécurité. S’il titube, un chemin moins praticable pour lui sera privilégié, si un commerce est à proximité, il faut y entrer.
Aussi, se rapprocher des axes plus fréquentés, avec de la circulation et de l’éclairage peut également le dissuader. Prendre votre téléphone et contacter un proche pour signaler votre localisation et la situation. La promenade du soir, selon votre localisation peut être une hantise pour bon nombre de femmes. C’est vraiment détestable comme réalité. D’autant que cela devrait être un moment d’évasion et de détente avant le coucher, en tête à truffe avec sa boule de poils.
Info : Il existe une application pour sécuriser les trajets le soir. Celle-ci peut aisément être détournée pour les promenades avec son chien . Il s’agit d’UMAY disponible sur ANDROID / APPLE

#5 L’EMPOISONEMENT & LA MALVEILLANCE
Un phénomène crapuleux et pourtant bien réel. Les empoisonnements des chiens existent depuis toujours. Bien qu’ils étaient beaucoup plus souvent attribués à des causes accidentelles. Exemples, des produits de jardinage anti limaces, des raticides, léchage d’un sachet ayant contenu du cannabis dans un parc, pesticides dans les champs, …
Les empoisonnements peuvent aussi se dérouler à la maison, par l’ingestion de médicaments pour les humains qui trainaient, des produits ménagers, des plantes toxiques. Voire les antiparasitaires chimiques !
Toutefois, la malveillance pousse des individus à disposer des boulettes empoissonnées dans les espaces fréquentés par les chiens et les chats. Un phénomène qui semble avoir gagné en intensité cette année. Un article de média en fait état juste ICI
C’est donc désormais, une hantise supplémentaire avec laquelle, il faudra apprendre à vivre. Ce sont généralement de l’anti limaces ou du raticide qui sont placés dans des Knacki ou des boulettes de viande. Encore plus tordus, des clous ayant vocation à perforer les organes internes du chien.
Comment s’en prémunir ?
D’une part, éviter les lieux publics polémiques … Entendons, des lieux où un conflit est identifié entre les humains avec chiens et les autres riverains. Aussi, ne fréquentez pas les zones où des empoisonnement ont été constatés. Apprendre à son chien à ne pas manger ce qu’il trouve à l’extérieur ou ce que quelqu’un veut lui donner. Le fameux refus d’appât chez Cynotopia / Chez Esprit Dog.
Soyez aussi vigilants aux conflits de voisinage, notamment si les vocalises de votre chien irritent le voisin… Evitez les lieux spécialement conçus pour les chiens … Cela peut sembler “couillon” mais ce sont les lieux visés en priorité par ces détraqués.
Soyez vigilants aux signes d’empoisonnement. Cela, même s’ils diffèrent selon le produit que votre chien a ingéré. Nous pouvons mentionner: l’hypersalivation, les vomissements, les diarrhées, les troubles respiratoires et les convulsions. Aussi, une forte salivation, présence de sang dans les urines ou les déjections, voire, dans la gueule au niveau des gencives. Il peut aussi présenter des difficultés à se déplacer ou se plaindre au toucher, voire, pleurer de douleur. Il faut agir vite et mener votre chien chez le vétérinaire le plus rapidement possible.
D’où, il faut toujours avoir son téléphone portable avec soi en promenade. Il doit être chargé et les numéros du vétérinaire et de la garde pour les urgences enregistrés en raccourcis rapides. 3115 les urgences vétérinaires à toujours avoir en tête ! Un site dédié ICI. Attention, toutefois, il n’est pas encore déployé dans toutes les régions ! Prévoyez donc un plan B si votre zone n’est pas encore concernée.

#6 L’ACCIDENT
Les accidents peuvent se dérouler tant à la maison, qu’à l’extérieur. Une piscine non couverte rendue accessible au chien durant votre absence peut engendrer une noyade s’il ne sait pas s’en extraire. Un chien détaché peut essayer de traverser la route et se faire percuter par une voiture …
Il ne faut jamais rien prendre pour acquis, une réaction inopinée peut toujours se produire. En découle, l’accident. Pour les chiens, comme pour les enfants souvent l’accident survient d’un manque d’anticipation et de l’inattention.
Il est donc préférable d’être prudent. Ainsi, fermer la piscine lorsque le chien est seul dans le jardin ou rentrer son chien lorsque l’on s’absente. Le rattacher à proximité des axes de circulation. Cela arrive beaucoup avec les chiots mais pas que … Afin d’éviter les drames, on peut sécuriser son habitation pour éviter les accidents domestiques, exemple, les prises grignotées. On peut ajouter une barrière pour limiter l’accès aux escaliers, évitant ainsi, les chutes. Aussi, faire sortir le chien de la cuisine pour éviter les brulures lorsque l’on prépare quelque chose de chaud. Surtout lorsqu’il n’est pas encore pleinement éduqué.
A l’extérieur, il faudra être vigilants quant aux chenilles processionnaires, cyanobactéries, vipères, piqures d’insectes, etc…

#7 L’AGRESSIVITE – REACTIVITE
Une hantise lorsque l’on partage le quotidien d’un chien, qu’il ne soit marqué par l’agressivité. Souvent issue de ce qu’il a pu vivre ou de sa sensibilité, voire de ses craintes, de son état de santé. C’est très difficile à vivre que de voir le chien aimé, adorable dans la bulle d’une relation, a contrario, pointé du doigt et stigmatisé par le monde extérieur. Car il est plus que ça … Il n’est pas que cela ! C’est ce qui tourmente le cœur de la Dogmom … Le regard de l’autre sur son chien est une plaie ouverte ! Un chien ne se résume pas à un grognement ou à une réaction. Comme nous, humains, .. Il faut de la psychologie, de la bienveillance et du temps pour régler les problèmes.
Toutefois, les gens peuvent avoir peur, craindre qu’il n’approche leur chien, ce qui, le coupe davantage des interactions et le plonge un peu plus dans l’isolement de la solitude. Pour ces humains le quotidien peut être épuisant, la charge mentale énorme… Notamment, lorsqu’il est question de trouver des parades pour les promenades, rupture du lien social car il n’est plus possible de recevoir à la maison. Donc, également un isolement qui peut grandement nuire au moral…
Cette hantise doit être accompagnée, dans sa résolution, par des professionnels de confiance, positifs et bienveillants. Des éducateurs et comportementalistes qui seront attentifs tant au chien, qu’à vous. De votre ressenti à vos postures … Sans jugement, toujours dans l’accompagnement d’une dynamique de progression positive. le chemin est souvent long mais l’amour de son chien et les bonnes rencontres insufflent le courage.

DES RESSOURCES
Un dossier complet par NATURE DE CHIEN / Un article de CYNOTOPIA sur “vivre avec un chien réactif en attendant la rééducation ”

#8 LES DIVERGENCES RELATIONNELLES
Qu’il s’agisse du chien de notre enfance ou de celui que nous rêvions enfant. De la vision tronquée du chien véhiculée par le cinéma ou la littérature, … On pense toujours qu’avec son chien ça sera comme ceci et comme cela. Une forme d’idéalisation malsaine, avant même de démarrer la construction du nous … Une projection, qui finalement ne tient pas compte des individualités et personnalités …
D’où, l’arrivée d’un chien dans notre vie ça peut être mi-figue, mi-raisin… On occulte que la relation qui se construira sera impactée par l’empreinte, certes, du moi … mais aussi, du lui !
Ainsi, il faut intégrer que le chien est un individu à part entière avec un libre arbitre, des préférences, des aspirations … Aussi, que celles-ci ne sont pas toujours en adéquation avec les nôtres. Il faut pouvoir appréhender la relation comme une construction progressive, pouvant impliquer des renoncements aux projections qui alimentaient l’attente de son arrivée.
Exemple, tous les chiens ne veulent pas dormir avec leur humain, ils ne sont pas tous adeptes des câlins … Aimer son chien, implique donc de le respecter et d’accepter de se conformer aussi à sa vision de la relation. Un article dédié aux 6 choses à apprendre à son chien. Il faut idéalement accepter de s’ouvrir à autre chose … Garder l’esprit ouvert, ce n’est pas ce qu’on avait imaginé mais ça n’est pas forcément moins bien ! D’ailleurs, cela peut devenir encore mieux que ce que l’on espérait au départ !
Pour moi, il est important de laisser une place équivalente à la notre pour nos chiens dans la construction de cette relation, il y aura des compromis à faire pour nous mais ils nous le rendent au centuple.

#9 les erreurs
Que celui qui n’a jamais rien foiré lève la main … On est d’accord ! Toutefois, une des hantises que l’on peut avoir c’est de commettre des erreurs avec et pour son chien. Entre autres, de ne pas faire les bons choix, de ne pas prendre les bonnes décisions.
Alors, les erreurs c’est humain, c’est aussi chien. Nos chiens font des erreurs … Parfois parce que nous laissons la possibilité d’en faire ! Perso, j’accepte et assume mes erreurs lorsqu’elles sont de mon fait. Ce qui est important c’est d’en tirer un enseignement parce que l’erreur peut également être un moteur de progression pour celui qui accepte de la considérer comme telle. Cela sans reporter la faute sur le chien, sur quelqu’un d’autre, sur le vent ou le passant …
Un autre point c’est la libération du regard de l’autre, plus spécifiquement à travers le prisme des réseaux sociaux. Tenter de faire comme les autres n’est pas toujours salutaire car nous ne sommes pas les autres, nous sommes NOUS! Un autre duo, deux entités avec une perception qui nous est propre. Donc, on peut se tromper, faire des erreurs, changer d’avis, essayer autre chose en pleine conscience que ce qui fonctionne sur l’un ne fonctionnera pas forcément pour nous … On peut contester, on peut faire ses choix car ce qui prime toujours, reste, le bien être de notre chien, pas de celui du voisin ! Donc, pourquoi laisser le voisin décider pour notre chien?! Une introspection disponible dans l’article Education canine et libre arbitre humain.
Cette hantise est plus saine, redouter l’erreur c’est redoubler de vigilance et se montrer critique envers nous même. Cela atteste que l’on est soucieux de faire au mieux pour son chien. Toutefois, il ne faut pas qu’elle paralyse la prise de décision. Elle doit accompagner à la mise en confiance qui grandira naturellement au fil de la construction de la relation.

#10 LA MORT
Pour moi, la hantise ultime … La plus sournoise, l’inévitable … Je peux défier un congénère qui la malmène, terrasser une guêpe qui veut lui faire du mal, dépenser tout mon salaire en suivi médical et traitements, la préserver des dangers de mon mieux … Toutefois, quand ELLE viendra, insidieuse, frapper à notre porte, je n’ai pas la moindre chance d’en venir à bout ! La hantise que jamais je ne parviendrai à dompter.
Pourtant, je rêve de vous donner une recette pour relativiser. D’autant que je sais que nous sommes nombreuses à en souffrir, plus notre chien prend de l’âge, plus elle nous dévore de l’intérieur. Cela étant, à part les phrases bateau toutes faites, je ne vois rien … Relativiser est difficile quand le cœur refuse ce que la raison conçoit !
On dit qu’il faut s’y préparer, ne pas vivre en étant obsédée par elle, sous peine de passer à côté du meilleur encore à vivre. Le seul conseil à vous donner pour rendre la cohabitation avec cette hantise supportable étant de savourer les moments, de les multiplier pour ne plus avoir loisir à penser à la douloureuse finalité … Fabriquer des souvenirs, s’aimer comme si demain était incertain, et remercier la vie de nous donner un max de temps. Cela étant, en restant vigilante à toutes les autres hantises, on maximise nos chances !

Que retenir ?
Dans la vie, on sera toujours confrontée à quelque chose que l’on redoute de voir arriver. Il faut un juste milieu entre l’action qui permettra d’éviter que cela n’arrive et le trop qui empêche de vivre. Vigilance, prudence mais pas privation ! Garder l’œil ouvert mais pas uniquement braqué sur les possibles, sans quoi on passe à côté de beaux moments avec son chien ! Ainsi, il est parfois plus facile d’endosser une erreur que de survivre dans le regret, surtout d’être resté spectateur des années passées sans rien lui offrir à vivre intensément …
Pour prolonger l’introspection l’hyperattachement de l’humain de mon chien


My Dog Is a Queen
Julie et Queeny
Passionnée des chiens depuis son enfance. Elle fonde MDIAQ en 2016. L’objectif étant de partager sa passion, ses bons plans et ses introspections. Cela, en toute simplicité et convivialité. Ses articles sont centrés sur la relation unique que nous pouvons développer avec notre chien ! Par une approche bien souvent DIALECTIQUE. Elle accorde une grande importance aux individualités canines & humaines. Qui sont-elles ? Historienne de formation et littéraire dans l’âme. Elle est aussi adepte d’échappées dans la nature et férue de photographie. Toujours accompagnée de sa binôme, Queeny, une croisée Border née en 2014. Les rubriques phrases …
–On bouquine – MHIAW – Breakings News – GUIDES–







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Nos bons plans DOGMOM, introspections et petits bonheurs avec nos boules de poils ! On se dit tout dans la simplicité et avec transparence !

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