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L’hyperattachement de l’humain de mon chien

#DOGSMOMLIFE– L’hyperattachement de l’humain de mon chien –

Bref, l’hyperattachement humain !

INTROSPECTION

On entend beaucoup parler de l’hyperattachement du chien, mais peut-être est-il temps de mettre les pendules à l’heure, en se penchant sur le cas humain… Oui, VOTRE cas ; cela dit, ton cas, mais aussi, le mien ; on peut conclure en disant, notre cas… À nous, humains, addicts de nos boules de poils. Soyons clairs, le confinement n’a clairement pas arrangé nos troubles…

Un peu d’humour, et une bonne introspection ;

« Mon chien souffre d’hyperattachement »

Ah oui ?

« Oui oui, regardez-le, dès que je m’en éloigne ! »… « Queeny… Viens près de maman, montre au monsieur comme tu es attachée à moi »… « Nan, mais regardez, le stress sur sa truffe, dans son regard, elle comprend tout, elle sait que je vais partir là,…. C’est terrible, l’angoisse, vous sentez, l’angoisse… Non mais je ne vais pas vous montrer en fait, parce qu’après ça va être pire, elle va croire que je l’abandonne encore, comme hier, quand j’étais aux toilettes… »

Dites… Elle a l’air zen pourtant, ce n’est pas plutôt vous le problème ?…

Gros silence… mais BORDEL, c’est qu’il a raison ce con… !

On y est… Après ça reste parodié, mais ça, vous ne vous fait marrer qu’à moitié, parce qu’il subsiste un fond de vérité ; depuis la sortie du confinement, VOUS et Moi, pff… on a morflé et ça ne nous a pas arrangés !

L’hyperattachement de l’humain de mon chien, qu’est-ce que c’est ?

C’est un trouble psychologique du comportement humain qui se traduit par une prédisposition à s’accrocher à sa boule de poils comme une sangsue.

On pourrait penser que c’est parce qu’on vous a retiré trop tôt de votre mère, mais avec vos deux pattes emplies d’orteils, ça reste peu plausible…

Comment se manifeste L’hyperattachement de l’humain de mon chien ?

Tout d’abord, l’humain souffrant d’hyperattachement canin, est Co-dépendant de sa boule de poils ; il ne parvient pas à se dédogfriendlyser ; pour lui, un lieu où son chien est « persona non grata » est un lieu à proscrire, pour ne pas dire, à purger.

Ainsi, l’humain souffrant d’hyperattachement affectionne moyennement le travail… car cette foutue incarcération à vocation principalement pragmatique et économique, contraint l’humain à laisser sa boule de poils derrière lui tous les matins.

De fait, ce trouble se manifeste principalement par une difficulté notoire à s’éloigner de son quadrupède trop longtemps.

L’humain souffrant d’hyperattachement trouve en son chien, le point d’ancrage indispensable à son équilibre tant émotionnel, que psychologique. Voire social car l’humain apprécie d’échanger avec d’autres personnes toutes aussi addicts que lui, à leurs boules de poils.

Quelles sont les causes de cet hyperattachement pour les bipèdes ?

Coupable principal, pour les puristes, bah… Le chien, quelle question ! Trop cute, trop à l’écoute, trop gentil, trop drôle, voilà, voilà,…

C’est toute façon, toujours la faute du chien, alors autant en profiter. Cela étant, les chercheurs sont parvenus à démontrer, que finalement, ça serait peut-être bien, en grande partie, la faute de l’humain ;

L’hyperattachement de l’humain de mon chien

En résumé, les causes sont multiples :

l’hyperattachement rime parfois avec un sentiment profond de responsabilité envers sa boule de poils ; suite à un traumatisme, comme la tombée des derniers chiffres des abandons dans les SPA et refuge, l’humain, sensible, pense devoir compenser la connerie humaine de son « espèce » en plaçant son propre quadrupède sur un piédestal.

Parfois, elles restent cependant légitimes, dans le cas d’un poilu malade, ou ayant survécu à une maladie, voire un chien qui prend de l’âge, l’humain se sent investi d’une mission, à savoir, prendre soin de sa boule de poils…

Non mais… Attendez, prendre soin de sa boule de poils… Ce n’est pas genre la mission de tout humain, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé ou la maladie ? Voilà, donc en fait, autant pour moi, ça, ce n’est pas une vraie cause… On reprend…

En d’autre cas, c’est tout simplement que l’humain se sent bien en compagnie de sa boule de poils, qu’il a conscience que la vie de son binôme sera plus courte que la sienne, et qu’il souhaite donc passer un maximum de temps, en sa compagnie, tant que c’est possible…

Peut-on soigner l’hyperattachement humain ?

Effectivement, Léon, très bonne question,… Très pertinent, soigner, c’est possible ! Tout d’abord, l’humain doit s’accorder la réciproque, on lui a conseillé de laisser à son quadrupède des moments de tranquillité, il doit s’en prendre également ; côtoyer d’autres quadrupèdes et faire des choses d’humains…

Comme manger du chocolat, parce que c’est un aliment strictement interdit au chien, avec ça il ne sera pas tenté de récidiver. Aussi, il est demandé aux chiens d’humains souffrant d’hyperattachement de reprendre l’éducation en patte, en n’hésitant pas à se montrer fermes si nécessaire ;

Renvoyez l’humain au canapé s’il vous sollicite pour jouer ; lui apporter son portable pour qu’il entretienne ses liens sociaux ; bref, la rémission dépend d’un réel travail d’équipe…

Aussi, si un chien constate que son humain commence à manger dans sa gamelle, il faut recourir à un professionnel, parce qu’en ce cas, il n’est plus question d’hyperattachement mais bien d’un mimétisme, certes rare, mais très alarmant.

BREF, l’humain pire que le chien ?

Vous l’aurez compris, avant de pointer le chien du doigt, avec l’hyperattachement, ou une autre problématique comportementale, il est intéressant de se remettre en question, parfois nous provoquons, involontairement ce que nous subissons…

Il faut laisser nos chiens respirer, ils ont besoin d’être des chiens… et de faire des trucs de chiens, on peut se promener avec eux, les emmener voir des copains, mais on ne peut pas renifler l’herbe pour eux…

Chacun sa place, chacun ses us et coutumes ; l’aimer c’est le respecter dans sa nature profonde, et donc, dans son besoin de liberté…

Durant le confinement

Nous avons passé beaucoup de temps avec nos chiens, cependant, nous le passions aussi, à penser à ce qui nous manquait ; mais il faut prendre conscience qu’il en était de même pour eux. L’humain, en cette période, n’avait pas le monopole du manque de sa vie d’avant ; les sorties pour égayer le quotidien, les amis pour échanger en étant pleinement soi-même et complètement compris par l’autre, les découvertes pour attiser la curiosité et donc stimuler mentalement son existence, de la tranquillité et de l’autonomie, du calme dans cette maison toujours occupée et donc moins silencieuse, étaient au centre des manques de nos compagnons.

Des choses à faire, post-confinement… :

Inviter des amis à la maison, pour une garden party, poilus et humains ; chacun ses potes et donc un équilibre épanouissant pour les deux parties.

Découvrir de nouveaux lieux de promenade intéressant tant pour vous, que pour lui ; Aller chez le coiffeur (toiletteur), et ça, c’est clairement valable pour les deux … !

Vous inscrire à des promenades collectives, ou démarrer une nouvelle activité sportive en duo, dans un groupe…

Bref, multiplier les opportunités de rencontrer d’autres passionnés, avec qui échanger, et surtout, permettre à votre chien de côtoyer des congénères, car à lui aussi, ça a beaucoup manqué !

Ils sont notre pilier, mais ne devenons pas leur prison … Il ne faut pas laisser l’amour inconditionnel que l’on voue à nos compagnons restreindre les libertés que l’on peut leur conférer.

L’hyperattachement humain, ça se soigne, quand on laisse à sa boule de poils le loisir de s’éloigner pour mieux revenir, de vaquer à ses occupations, de jouer avec ses potes sans qu’on lui colle aux coussinets, …

Il m’a fallu une bonne semaine, post déconfinement pour retrouver l’équilibre, et vous ?

Queeny & Julie

Julie a fondé MDIAQ en 2016. Amoureuse des chiens depuis sa plus tendre enfance, elle a souhaité partager sa passion en l’alliant à son domaine de prédilection, à savoir l’écriture. Qui est Julie ? Passionnée de littérature et photographie. Historienne de formation, curieuse de nature et animée par l’envie d’enrichir constamment ses connaissances. MDIAQ était donc une évidence. Toujours en duo, elle partage sa vie avec une adorable croisée Border Collie prénommée Queeny depuis bientôt 10 ans. Retrouvez nos articles ICI

“Queeny est bien plus que mon chien… Elle est mon amie, ma confidente, mon acolyte, ma binôme et ma plus belle histoire” Dogmom qui s’assume, qui aime partager autour de sa passion, j’ai fondé MDIAQ pour que vous vous y sentiez comme chez vous ! Sans tabous, nous partageons notre quotidien, nos découvertes et nos bons plans. Nos rubriques “phares” sont … DogmomLife, MHIAW, Bouquine, Guide, etc…

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