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La leishmaniose chez le chien

#Prévention

La leishmaniose chez le chien, c’est quoi ?

On parle souvent des maladies que peuvent contracter nos boules de poils; parmi celles-ci, la leishmaniose; Il s’agit d’une maladie chronique grave, transmise à la fois aux chiens et à l’homme, d’où l’importance de la prendre très au sérieux. La période des vacances approche, il faut impérativement prendre connaissance de cette menace à laquelle, par nos mobilités estivales, nous sommes susceptibles d’exposer nos compagnons !

Vacances en France… Ok mais dans de bonnes conditions, l’aimer c’est le protéger !

Comment est-elle contractée ?

“Lors de la piqûre d’un « moucheron » bossu et jaunâtre de quelques millimètres, appelé phlébotome. Cet insecte, voisin du moustique, se nourrit surtout en fin de journée et en début de nuit, à des températures minimales de 18-22°C. Les phlébotomes sont largement répandus sur tout le pourtour méditerranéen, une grande partie de l’Afrique et le Moyen-Orient. En France, sa zone de distribution s’accroit vers le Nord (vallée du Rhône) et vers le Sud-Ouest (vallée du Lot). La saison d’activité va de juin à septembre, voire de mars à novembre si les températures sont favorables. La transmission des leishmanies est maximale en fin d’été, début d’automne dans nos régions à climat tempéré”. Source

Une problématique qui risque de s’accroître proportionnellement et géographiquement dans les prochaines années, pourquoi ?

Le réchauffement climatique présente une multitude d’effets, écologiques mais pas seulement… Le bouleversement des saisons, de plus en plus marqué par une augmentation des températures moyennes à la surface terrestre, et de plus en plus instables, renforce ce type de menace en prolongeant la récurrence sur l’année; ainsi, l’activité de ces vilaines bestioles s’étend en France, initialement localisée sur le pourtour méditerranéen, la leishmaniose canine s’étend désormais vers les régions océaniques, le Centre et le Nord du pays.

Une menace opportuniste de mobilités …

Les moyens de transport humains (voiture, train, avion) favorisent également le déplacement des phlébotomes et des chiens infectés sur de longues distances permettant ainsi aux leishmanies de s’implanter dans de nouveaux lieux de vie favorables à leur développement. Si le bassin méditerranéen est particulièrement touché, certains cas autochtones de chiens ont été diagnostiqués sans jamais s’être déplacés dans le Sud.

Du chien à l’homme, des cas rares mais un danger réel !

La leishmaniose est une zoonose, c’est à dire qu’elle est commune à l’animal, comme le chien, et à l’Homme. Il s’agit d’une affection parasitaire transmise par un vecteur : le phlébotome. Cet insecte proche du moustique injecte à son hôte un parasite microscopique, la leishmanie. Le chien est le principal réservoir de la maladie. La transmission à l’Homme se fait lors d’une piqûre d’un phlébotome infecté après s’être nourri sur un chien contaminé. En l’absence de traitement, l’issue de la maladie peut s’avérer fatale chez le chien comme chez l’Homme. Heureusement, les cas humains (principalement les personnes âgées ou immunodéprimées) restent rares en France.

La leishmaniose humaine à découvrir ICI, une problématique mondiale qui touche les plus démunis par l’OMS.

Source et article à consulter pour approfondir le sujet ESCCAP FRANCE

Une maladie à vie ? …

Un souvenir de vacances qui perdure… ?

La leishmaniose chez le chien ET après ?

Effectivement, la leishmaniose chez le chien se traite mais ne se guérit pas … ce qui implique un suivi régulier à vie pour votre compagnon s’il a été contaminé.

Le traitement permet seulement un ralentissement de l’évolution de la maladie et non une guérison définitive.

Dans sa forme classique, les principaux signes cliniques sont :

Abattement, amaigrissement ;
Augmentation de la taille des ganglions ;
Signes cutanés : perte de poils, pellicules ;
Atteinte de la truffe, allongement anormal des griffes.
Enfin, des formes atypiques et localisées existent et rendent le diagnostic plus difficile.

Pour éviter la maladie, quelles solutions ?

En l’absence de traitement permettant une guérison définitive, les animaux atteints restent porteurs des parasites à vie et demeurent un danger pour leurs congénères et les personnes qui les entourent.

Si votre chien séjourne régulièrement ou vit dans une zone à risque ou bien s’il voyage dans une zone à risque, il est impératif d’observer les mesures préventives suivantes :


Prévenir l’infection en traitant en continu le chien avec un insecticide répulsif adapté ;
Vacciner pour réduire le risque de développer la maladie ;
Limiter l’exposition aux piqûres des phlébotomes en gardant le chien à l’intérieur, entre le crépuscule et l’aube, pendant la saison à risque et en évitant de le promener dans un environnement à risque ;
Traiter un chien infecté malade ou infecté cliniquement sain, afin de limiter son rôle de réservoir pour les phlébotomes.

Il est particulièrement recommandé de traiter votre chien, s’il vit dans la zone à risque, s’il y séjourne ou séjournera, et ce, même s’il ne s’agit que d’une période de vacances, s’il est amené à côtoyer des copains originaires de cette zone, ou qui ont résidé dans cette zone à risque.

Un récapitulatif vidéo ou infographie ?

Article complet du Docteur Corlouer à découvrir ICI

Deux vaccins contre la leishmaniose canine existent en France avec une ou trois injections en première année, et d’un rappel annuel par la suite. La vaccination ne remplace jamais le traitement insecticide, mais s’utilise toujours en complément d’une lutte insecticide bien menée. Demandez conseil à votre vétérinaire. Pour plus d’informations sur cette maladie, rendez-vous sur ce site.

Très important :

Pour protéger à l’aide d’antiparasitaires externes, soyez attentifs à la mention, il faut que votre produit protège également contre les phlébotomes et/ou moustiques; la mention puces et tiques n’est pas suffisante.

Vous pouvez vous tourner vers des produits tels que : Biovetol, Béaphar, Naturalys, Biogance, vendu sous forme de collier ou pipettes.

Bien évidemment, d’autres marques proposent des protections, mais je me suis bornée à référencer les plus “naturelles”, entendons, les moins chimiques. Pour prendre connaissance d’autres contenus sur les thématiques maladie ou antiparasitaire parcourez le blog en suivant ce lien.

Sources : Dossier presse HUDIK FOR ANIMALS / La santé de mon chien / Leishvet /Fregis / Esccap.fr / LEISHVET.


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2 Comments

  • MydogisaQueen
    13 juin 2020 at 07:48

    Je pense que lorsque l’on adopte un chien, il faut une totale transparence, mais aussi prendre en compte ses responsabilités futures, si un autre chien réside dans le foyer des adoptants, OUI, ils sont en droit de savoir qu’il y a un risque de transmission, et que même si c’est une éventualité, l’un n’étant pas l’autre, il demeure un risque, même infime; C’est de la responsabilité du propriétaire d’un chien de prendre ses dispositions, un chien malade avec des chiots, ou un chien âgé avec pathologie, ou des personnes avec des déficiences immunitaires, c’est selon vous une meilleure idée de confronter pour vérifier l’idée reçue? Plusieurs études scientifiques convergent sur ce type de mise en garde, faute de réel traitement… “Cependant, des modalités de transmission non vectorielle ont aussi été
    démontrées (vénérienne, verticale, de chien à chien, par transfusion sanguine)”; il ne s’agit pas là, d’idée reçue mais d’études scientifiques, menées par des vétérinaires …. Ce qui implique donc, par exemple, une transmission suite à une morsure, si mélange de sang il y a …. Et si c’était votre chien qui était mis en contact à votre insu ? et s’il tombait malade, suite à cette mise en contact ? Il vaut mieux parfois que les gens aient pleine conscience du risque, ça dissuade les irresponsables, mais avec de la pédagogie, notamment au moment de l’adoption, ça ne désarmera pas les personnes réellement motivées, d’autres chiens sont adoptés avec des pathologies plus graves; on vit avec cette maladie, mais on évitera de jouer avec le feu, en prenant des dispositions vis à vis de ceux que le chien aura à côtoyer; afin d’éviter les drames; c’est de la prudence; adopter oui, mais dans une configuration propice et en ayant pleinement conscience de la situation et des risques, même s’ils ne sont qu’hypothétiques ! Dans le cas où le chien serait adopté sans ce type d’information, le vétérinaire s’en chargerait au premier contrôle de santé, et pour peu qu’il soit encore moins pourvu de tact, le chien serait rapporté au refuge… Ce qui est loin d’être plus favorable au chien !

  • Clémence
    12 juin 2020 at 17:03

    C’est bien de parler de cette maladie mais c’est dommage de faire peur aux gens en indiquant que c’est un “Danger pour leurs congénères et les personnes qui les entourent”, notamment car il y a des chiens à l’adoption qui en sont atteints et quand les potentiels adoptants lisent ça, cela leur fait peur. En Espagne, de nombreux chiens sont atteints et ils ne sont absolument pas un danger, ni pour les autres chiens, ni pour les hommes. Il s’agit d’une idée reçue.

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