Ecouter ce contenu en version AUDIO
|
#Dog’s Mom Diary / Introspection
Oui, non, peut-être, pff parfois, ils m’embrouillent !
Nous sommes nombreux à insister sur l’importance d’accorder davantage de droits à nos boules de poils, nous rêvons d’une législation claire et revisitée, qui non seulement concernerait leur protection, mais surtout leur accorderait une reconnaissance légitime par des droits communément admis dans notre société. Ce qui impliquerait également de plus lourdes sanctions lorsque ces droits sont bafoués !
On peut très souvent lire que Poilu est un membre de la famille, que Poilu est le second ou le troisième enfant d’un couple; pour d’autres, les enfants devenus grands ont tous quitté le nid, Poilu est devenu le pilier qui panse cette absence, si NOUS le percevons comme le ciment de la famille, sachez que pour d’autres, il est aussi dans l’imaginaire population, … “UN ÉLÉMENT “ pour sombrer dans ce beau cliché, qui cependant illustre bien le phénomène: “la maison, le monospace, les deux mômes et le chien…” Clichés qui mènent souvent à des dérives, abandon, manque d’attention, violences à croire que pour être heureux, certains pensent encore qu’il faut ressembler à une pub des années 70 !
Nous, entendons, NOUS qui les aimons, qui vivons avec eux, qui les comprenons, ou du moins nous qui tentons de le faire ! Nous sommes les premiers à dire que Poilu est un être sensible, doté de raison, de sentiments, d’émotions, qu’il peut souffrir, vivre le deuil d’un proche, pâtir d’un manque, faire une dépression, être heureux, se réjouir, reconnaître des événements, comme les départs en weekend ou en vacances, à la vue des valises, il comprend, est à même d’apprendre, de ressentir NOS émotions, de traduire nos comportements, d’exprimer de la compassion ou d’adopter une attitude qui laisse à penser qu’il souhaite marquer son soutien, exemple; pleurez devant votre chien… il ne faut pas deux secondes à la mienne pour arriver en courant me consoler… Coupez-vous sur le doigt en cuisinant, même chose, instantanément, elle arrive en renfort , … lorsque je tombe malade, ELLE, si dynamique, en besoin constant d’activités physiques, reste couchée plusieurs jours à côté de moi, en jouant les flemmardes, alors que, de vous à moi, je suis certaine qu’elle s’enquiquine comme “un rat mort”, à rester allongée plusieurs jours durant, et en se contentant de petits pipis rapides, NON, elle refuse de partir en aventure avec quelqu’un d’autre, et reste à mes côtés. Inflexiblement fidèle et attentionnée …
NOUS savons, qu’ils sont bien plus que des “peluches mobiles”, qu’ils sont des êtres sensibles, à part entière … Hélas, NOUS, ne sommes qu’une portion de la société et à l’équivalent de nos boules de poils, NOUS ne sommes pas toujours compris ou appréciés à notre juste valeur, parfois même, NOUS passons pour des “CONS”, sujets à moqueries, illustration pathétique, manifestations dégoulinantes et pitoyables d’un amour, certes inconditionnel mais encore relativement incompris.. NOUS et NOS CHIENS !
NOUS, les grands malades, sachez que parfois, on nous plaint … On pense que nous devons être bien seuls, bien dépourvus d’activités pour accorder tant de temps et d’énergie à des chiens, Nous qui leur attribuons une place démesurée pour des animaux de “compagnie”, initialement nés pour nous divertir, nous occuper, garder, etc… !
Que les choses soient dites … Nous ne traitons pas tous nos poilus de la même manière, entre les poilus comme Queeny, qui vivent comme des “Queens or Kings” et les poilus qui passent leurs vies attachés dans une cour à garder un entrepôt, été comme hiver, par pluie ou par neige, avec 5 minutes d’attention par jour, le temps de se voir balancer des restes qui feront office de dîner … Il est un fait que les modes de vie sont très différents…
J’ai récemment plongé le nez dans un “bouquin” d’éducation, qui expliquait qu’il ne fallait pas répondre aux sollicitations de sa boule de poils, lorsqu’il veut jouer, se faire câliner, pleurniche, … ignorez-le, en gros, répondre à la sollicitation allait renforcer le comportement dominant, poilu allait reproduire ce comportement à chaque fois et vous étiez amenés en cédant à devenir son esclave humain, quant à lui, il était voué à incarner le tyran à pattes par excellence …
La lecture de ces quelques phrases m’a fait rire, j’ai regardé Queeny, et j’ai songé… on ne vit pas dans le même monde, toi et moi… à en croire ce livre, nous sommes totalement à côté … mauvaises élèves jusqu’au bout, deux causes perdues …
Pourquoi ? Car à la maison, même si j’ai suivi ces recommandations au moment de l’éducation de Queeny, entendons, à son arrivée dans le foyer, depuis… les choses sont très différentes, complicités et habitudes, je laisse une grande place à l’expression de ses sentiments !
On en vient à se demander; Où se trouve la limite entre éducation et libre arbitre ?
Quand poilu est-il en droit d’exprimer ses sentiments, sans que les humains interprètent la manifestation comme une faille éducative ou une désobéissance ?
Avec toutes nos belles convictions, ne serait-il pas temps de redorer les droits naturels de Poilu, dans son quotidien?
Comme toujours, je précise, que je ne suis ni éducatrice, ni comportementaliste, cet article est uniquement basé sur notre vécu, nos habitudes, et mon expérience avec ma boule de poils. En sachant, qu’une boule de poils n’est pas une autre, il est un fait certain que ce que nous appliquons au quotidien n’est pas envisageable avec des poilus “dominants”, XXL qui vous monteront peut-être sur la tête en vous prenant pour un cocotier. Il s’agit surtout d’une introspection, sur cette fameuse barrière entre éducation et libre arbitre accordé à poilu…
Cela étant, on en vient au constat simple, que vous êtes le maître à bord, l’humain, c’est votre relation et jusqu’à preuve du contraire, vous la mener comme bon vous semble ! Cependant, force est de constater qu’il y a énormément de diktats en matière d’éducation, de comportements, ce qu’un bon poilu doit faire ou ne doit pas faire, ce qu’un poilu est capable de faire, “oh lala regardez mon poilu, lorsque je claque dans les doigts, il se roule par terre… et lorsque je dis “content” il tourne sur lui-même …” ou encore ” poilu reste aux pieds tant que je ne l’autorise pas à bouger, même si le dîner dure 3 h, il reste là, sans bouger…”
Je pense qu’il y a une barrière entre ce que Poilu est capable de faire par obéissance, confiance, complicité ou amour, à mi-chemin et ce que l’humain est en droit de demander à Poilu s’il souhaite rester cohérent avec les caractéristiques morales, affectives et émotionnelles qu’il lui reconnaît. J’ai déjà assisté à des scènes pitoyables, de personnes qui faisaient asseoir et coucher leur poilu durant une heure, à la chaîne, juste parce que ça faisait rire “la galerie” on voyait clairement que cette boule de poils obéissait par amour mais ne comprenait absolument pas la raison, ni l’accélération des ordres qui s’enchaînaient dans une frénésie collective malsaine … Sommes-nous au cirque ?
Un poilu a besoin d’apprendre et d’être stimulé intellectuellement mais cela doit rester un jeu, une activité, et non une contrainte ou une humiliation, à mon sens, il est important que Poilu puisse, malgré sa bonne éducation, conserver son libre arbitre et exprimer ses sentiments !
Au-delà de ce constat, il est donc logique, et tout aussi important, que l’humain prenne en compte l’expression des sentiments et adapte lui- aussi son comportement … la réciproque étant la base de toute relation saine… et équilibrée !
Du moins, c’est comme ça que nous vivons les choses à la maison…
Nous sommes passées d’une oligarchie à une démocratie …
-
Les règles oui … avec un “MAIS” porte-ouverte aux dérogations !
La règle d’avoir des règles m’est apparue comme une évidence, dans toute organisation, il faut des règles, je me fixe des règles à moi-même, il était donc indispensable de lui en fixer !
Cela étant, à mon sens, il existe une frontière infime, parfois imperceptible entre l’application de la règle et la privation du libre arbitre, voire du manque de considération de ses sentiments et je tenais à ce qu’elle puisse, malgré tout s’exprimer. De fait, il y a des dérogations aux règles dont j’ai connaissance, certaines ont été littéralement zappées, volontairement, dès que Queeny fut en âge de pouvoir être qualifiée de Poilue éduquée !
J’ai déjà évoqué cet exemple, la règle dit, que le chien doit manger après le maître. En théorie, ok, je conçois mais en pratique, lorsque je rentre tard, que je prends beaucoup de temps pour préparer une recette (inexistence de mes capacités culinaires), et qu’elle a faim… la faire attendre, juste pour marquer que l’humaine est le grand chef, c’est de l’abus de pouvoir. Je ne voulais pas ça entre Elle et moi !
Le respect de la règle est apparenté à la légitimité de celle-ci, mais elle doit aussi être appliquée conformément à l’inhérence de la reconnaissance des sentiments de nos boules de poils …
2. Quand Poilu est-il en droit de… BOUDER !
Bouder, c’est un trait de caractère que nous pouvons avoir en tant qu’humain, un moyen simple de manifester notre mécontentement de manière suggestive, on fait la moue, on bougonne, on accentue les mimiques… En fait, on tente simplement de faire comprendre que quelque chose nous déplaît sans pour autant avoir à le dire verbalement !
Sans être une grande boudeuse, en toute honnêteté, il m’arrive de bouder “gentiment”, silencieusement, et jamais très longtemps… Queeny aussi… D’ailleurs, elle a adopté ce comportement très tôt, je dois dire que c’est pratique pour comprendre ce qu’elle ressent…
AHAHA ça c’est la fameuse tête de boudeuse … Elle la fait bien, non?
- Elle boude lorsque je ne fais pas ce que j’ai dit … exemple, je vais lui dire “demain on part à l’aventure …” le lendemain, pas de chance, rafales, alertes météo… Nous devons changer nos plans… BOUDERIE ! Elle va s’installer de son côté, me regarde d’un coin de l’œil, regarde sa laisse, au moment où je la regarde … pour me faire clairement comprendre la raison de son mécontentement …
Je ne fais pas la météo … MAIS, je considère sa Bouderie comme légitime car elle n’est pas à même d’intellectualiser le phénomène climatique et de lier causes et conséquences … Pour elle, les choses se limitent à “l’humaine avait dit rando… nous n’y allons pas … “
- Elle boude au sujet de SES affaires… Exemple, un poilu en visite à tuer l’un de ses doudous … elle est partie Bouder sous mon bureau avec les lambeaux de SON doudou… Bouderie légitime, quelqu’un a endommagé ses affaires …
Généreuse de nature, elle prête ses affaires aux autres poilus, elle n’a jamais de réaction négative, le jour de la dégradation, elle n’a montré aucune colère, elle était … triste !
- Elle boude lorsque je la “plante” sans prévenir … lorsque j’ai une soirée prévue, un lieu où elle n’est pas en droit de m’accompagner, je la préviens, je lui signale que je rentre tard, dans la journée, je lui répète plusieurs fois qu’elle “devra rester sage à la maison” … les choses se passent bien, elle s’installe dans le canapé et vit sa vie !En revanche, lorsqu’un plan de dernière minute pointe le bout du nez, que je m’absente alors qu’elle n’y a pas été préparée … Bouderie… elle file dans le bureau sans attendre mon départ … !
J’ai bousculé ses plans, ses habitudes … Elle envisageait sans doute une soirée tête à truffe, le fait que je parte sans elle, à l’improviste l’affecte ou peut-être la vexe ?
Comment se manifestent les bouderies : Ses bouderies se manifestent toujours de la même manière, elle change de pièce ou se place à l’autre extrémité de la pièce que j’occupe et m’ignore, détourne la tête lorsque je lui parle. Contrairement à nous, les poilus ne sont pas rancuniers, les bouderies ne durent jamais longtemps et les vieux dossiers sont immédiatement classés, votre poilu ne vous fera jamais la tête une semaine après… Contrairement à l’être humain, le poilu est franc et spontané !
Notons, que certains poilus plus “caractériels” que la mienne font des bêtises lorsqu’ils boudent, pour attirer l’attention… pour marquer leur mécontentement ! Exemples; en s’attaquant aux poubelles, en laissant des paillettes dans la maison, en se défoulant sur le mobilier… face à ce type de manifestations, il est un fait, que l’humain doit accepter l’expression du sentiment, faire l’effort de comprendre “pourquoi”, mais en venir à la conclusion que la barrière a été franchie par Poilu, il a enfreint la ou les règles de la maison !
Comment régir lorsque Poilu boude ? Perso, je ne réagis pas… lorsqu’elle boude, je la laisse partir dans son coin, si je vais la chercher c’est l’encourager à développer davantage ce comportement de boudeuse, la laisser dans son coin c’est respecter l’expression de son mécontentement. Elle revient d’elle-même, je l’accueille par des câlins, lui propose un jeu, on fait comme si, la contrariété de Miss n’avait pas eu lieu !
Bref, ma poilue est une comédienne à tendance “DramaQueen”
Que faire si Poilu a transformé la maison en Hiroshima ? Je n’ai jamais vécu cette situation, je pense que si ça avait été le cas, et surtout s’il y avait eu récidive, j’aurai sollicité le conseil d’un éducateur ou d’un comportementaliste afin de m’assurer que cette manifestation de mécontentement ne dissimule pas un trouble du comportement ou un problème sous-jacent plus grave comme l’angoisse de séparation, la jalousie envers les autres chiens qui à terme pourrait mener à des manifestations plus lourdes de conséquences. Mais je n’aurai pas fermé les yeux en banalisant … c’est une manifestation de sentiments mais qui peut traduire un mal-être plus profond nécessitant peut-être que l’on se penche sérieusement sur la question !
En résumé : Poilu est en droit de bouder lorsque vous l’avez blessé, déçu, … il a des sentiments, c’est légitime de les manifester MAIS, il doit cependant le faire, dans le respect des règles instaurées à la maison. Comme nous, …
3. Quand poilu est-il en droit de … faire des choix ?
Nous avons déterminé que Poilu a des sentiments, ce qui implique des préférences, des envies et des besoins.
Récemment, on était sur le point de partir en promenade lorsque la Poste est passée nous déposer la box de Queeny. Juste devant la maison, elle me la remet en main propre, je n’avais pas la clé de ma boîte aux lettres. En toute logique, je rentre à la maison afin d’y déposer la box, seulement voilà… curieuse de nature, j’ai soulevé l’ouverture, histoire de jeter un coup d’œil sur le contenu … des balles ! HAAAAAA panique à bord, Queeny voulait voir aussi, après tout c’est sa box, je lui montre et dans la foulée l’une des balles tombe… évidemment, je la laisse prendre la balle, elle s’empresse de l’emmener au jardin et commence à jouer, en MODE HAPPY !
Dilemme : Je la force à laisser la balle pour suivre le plan promenade, je la laisse jouer parce qu’elle vient de la recevoir et qu’elle s’éclate ? je lui laisse le choix ? (En sachant, que je ne prends plus les balles en promenade, surtout pas les nouvelles car nous les perdons constamment !).
J’ai décidé de lui laisser le choix… je pourrais la contraindre à me donner la balle, lui mettre sa laisse et partir en promenade, elle suivrait sans broncher mais à cet instant, est-ce que c’est ce qu’elle veut que je fasse ? Pire, est-ce que c’est ce que je souhaite faire ? Je lui montre la laisse… elle prend la balle en gueule et remue la queue, d’un air de dire, vient, on va l’essayer !
Nous en sommes à ce point important… L’humain a le pouvoir de décider, pour ma part, j’ai décidé que le bon usage à faire de ce pouvoir était de lui laisser son libre arbitre en effectuant son choix d’activité ! Aucune règle n’a été enfreinte … je ne me suis pas faite mener par le bout du nez, ou dominée, et pourtant, ses sentiments, ses envies ont été pris en compte !
Parfois, je lui dis “pas maintenant” parce que je suis occupée, je lui demande d’attendre car j’ai quelque chose à terminer… Pourquoi ne pourrait-elle pas en faire autant, dans ce type de cas ? On attend d’un poilu qu’il obéisse, mais qu’il soit indépendant, pas constamment collé à son maître, … qu’il ait des activités de chien et qu’il ne soit pas constamment dans la sollicitation de l’humain pour s’occuper, à côté de cela, on veut que Poilu accepte de jouer avec l’humain lorsque celui-ci en a l’envie ou le temps, le tout en suivant les règles, donner la balle lorsque nous l’exigeons, par exemple …
En pensant à cela, je me dis PFF, finalement ce n’est pas simple d’être un Poilu … De fait, on évite les “prises de tête”, elle et moi, nous fonctionnons au feeling … Elle est autorisée à faire des choix, ça la responsabilise, ça renforce son autonomie, on maintient toujours les règles mais elle peut choisir des “petites” choses dans son quotidien.
Pour terminer notre récit; Ce jour-là, elle a joué avec sa balle dans le jardin, après une heure, je lui ai proposé de partir nous promener, elle a laissé la balle et nous avons récupéré notre programme de la journée en partant nous dégourdir les pattes/jambes.
La spontanéité permet parfois de vivre de beaux moments simples …
Qu’est-ce que ma poilue peut choisir ? Sa place … le soir devant un film par exemple, s’il fait chaud, elle passe d’une place à l’autre… je ne lui impose pas de rester “là”, elle peut se rendre dans une pièce plus fraîche, c’est une maison pas une prison !
Les variantes de son repas, car après tout, elle a ses propres préférences, ses goûts, comme moi…
De faire acte de présence ou non… lorsqu’un dîner à lieu chez nous, comme moi, je suppose, qu’il y a des personnes qu’elle apprécie davantage, si c’est bruyant, je conçois parfaitement qu’elle préfère prendre congé afin d’aller vaquer à ses propres occupations dans une autre pièce.
Je considère que ma boule de poils est en droit de se montrer sélective, les poilus sentent les gens différemment, je sais qu’il y a l’une ou l’autre personne avec qui elle n’a pas de réelles affinités, notons que souvent, ses personnes n’ont pas d’affinités avec les poilus… ça arrive, je respecte la chose; mais ça implique que Poilu est en droit de se montrer sélectif, si c’est sans hostilité, si cela ne consiste qu’à manifester du désintérêt ou une ignorance réciproque … Je ne la force pas à apprécier les gens ! D’autant, qu’il m’arrive à moi aussi, de croiser des gens que je n’apprécie pas plus que cela, avec qui je n’ai pas d’affinité, nous nous côtoyons de manière courtoise… mais ça s’arrête là !
Choisir les jouets avec lesquels elle décide de jouer, mais aussi ceux, depuis notre mésaventure “invité”, qu’elle décide de “planquer” !
Faire des câlins lorsque; ELLE et MOI avons envie d’en faire, on dit qu’il ne faut pas répondre aux sollicitations affectives de sa boule de poils, je pense qu’il en va de même, lorsqu’elle est occupée à dormir, il est normal de la laisser tranquille…
D’accepter les “papouilles des humains”, les gens qui la connaissent à peine, et parfois même, ne la connaissent pas, s’empresse de la toucher, … je conçois parfaitement que cela puisse lui déplaire. Ce n’est pas une question de sociabilité, à mon sens c’est une question de respect … Je ne supporterais pas qu’un inconnu me caresse la tête ou pire … Pourquoi devrait-elle l’accepter ? Un minimum de connaissance, elle peut choisir de s’approcher pour une caresse lorsque bon lui semble…Ce n’est pas une peluche, Si ?
Ce qui reviendrait à accepter l’idée que Poilu, lui aussi peut dire NON ! Et que finalement, ce NON peut être parfaitement légitime !
Autre exemple, je voulais lui donner un gâteau ce matin pour la féliciter d’avoir rentré seule ses jouets restés dans le jardin, mais elle venait de manger, peu avant, de fait, elle l’a refusé, pas pour me contrarier mais parce qu’elle n’avait pas faim … Elle a décliné, c’est son droit… dans l’après-midi, je lui ai demandé ‘tu veux un gâteau?” elle l’a accepté avec gourmandise… Dire NON, en certaines circonstances, est un droit légitime !
De jouer ou non avec les humains; les petits d’hommes qui viennent à la maison le savent, Queeny jouent avec eux, mais il faut la laisser venir… Si elle rentre de promenade, qu’elle est fatiguée, elle préférera partir faire sa sieste. C’est son choix, sa fatigue, ça me semble normal, elle n’est pas un jouet !
D’être une Poilue tout simplement, de renifler, se salir par plaisir, de vivre … et de jouir d’une certaine liberté de mouvements, toujours dans le respect des règles avec cependant, des petites dérogations … Ne dit-on pas que nous n’avons qu’une seule vie?
4. Quand poilu est-il en droit d’exprimer … son appréciation?
Le plus souvent possible, sans sombrer dans le feu d’artifice vocal, évidemment, nous sommes toujours dans le respect des règles… Mais Poilu doit avoir, selon moi, l’occasion d’exprimer sa joie le plus souvent possible ! Courir de joie, remuer la queue, vous faire des papouilles même quand il est sale… (Après tout, la machine à laver existe). J’ai déjà assisté à ce genre de scène; un humain qui interdisait à son chien de l’approcher pour ne pas se salir… je suis incapable de “remballer” la mienne, sous prétexte qu’elle a un peu de boue sur les pattes, je lui demande de patienter deux minutes, le temps d’attraper quelque chose pour lui nettoyer les pattounes, en la laissant me “papouiller” la tête, on se débrouille système D, … mais l’éjecter comme un boulet … JAMAIS, elle ne comprendrait pas mon rejet et l’attitude pourrait la blesser !
Poilu heureux, poilu joyeux, poilu tout simplement poilu ! Pensez aux jours où il ne sera plus là pour vous laisser des traces de pattes sur le jeans… Pragmatique, adaptez vos tenus aux activités !
On lit souvent, “ne faites pas ceci, ne faites pas cela, ne le laissez pas faire comme ça… il doit faire ça”… D’autant que … les paradigmes éducatifs ne manquent pas, entre positifs, ultra-positifs, non positifs… et j’en passe… de l’un à l’autre, d’un ouvrage à l’autre, les recommandations peuvent être diamétralement opposées… De fait, pour moi, qui reconnais pleinement sa faculté à penser, ressentir, préférer, souffrir, être attristée, s’exprimer, se faire comprendre, aimer ou ne pas apprécier, choisir … Il était inconcevable de la priver d’exprimer ses sentiments, ça reviendrait à appliquer le plus que contestable “faites ce que je dis, mais pas ce que je fais” respecter votre poilu, c’est un être à part entière mais à la maison, le mien doit demander l’autorisation pour changer de coussin !
En la matière, mon choix est fait… Nous préférons être imparfaites mais heureuses; certes, ma poilue et moi, nous ne sommes pas des modèles d’éducation mais nos petits agencements, notre prise de position quant à la barrière entre règles et libre arbitre me permettent de bénéficier de ce splendide sourire tous les jours…
Et de vous à moi, ça n’a pas de prix… !
1 Comment
alchimieparis
15 novembre 2017 at 17:29Trop mignon cet article !
Je t’invite à visiter mon blog http://www.alchimie.paris
Bisou !