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Je vous propose une nouvelle idée de lecture … Chienne d’âme !

Chienne d’âme
Bernard FONVIEILLE, Chienne d’âme, paru en février 2023 aux Editions Baudelaire, 240 pages. Il s’agit d’un roman. Celui-ci est vendu 19 euros au format papier et 9.99 euros au format numérique. Notamment, sur les sites : FNAC / CULTURA / DECITRE / Chez vos libraires de proximité, sur simple commande.

Chienne d’âme
Une dizaine d’années après le décès de sa fille et de son mari, Carmen décide de prendre la plume pour nous livrer ses tribulations qui commencent par leurs obsèques.
Editions BAUDELAIRE
Au cours de cette chronique humoristique et poétique, Carmen – à l’imagination fertile – fera appel à son chien au comportement singulier pour choisir le type d’homme susceptible de lui convenir… Découvrez le premier roman de Bernard Fonvieille, parsemé de descriptions imagées, qui tient le lecteur en haleine au fil des pages…
4e de couverture
« Cet internaute au sourire de Corto Maltese, et avec une créole à son oreille gauche, aurait été digne de s’embarquer plus de deux semaines en croisière avec moi, s’il ne s’était pas torpillé lui-même, en maintenant contre vents et marées, la fréquence et la vivacité de ses assauts physiques, comme s’il participait à une transat. Pourquoi s’était‑il fait larguer pour de la chair ? Sous ses abordages sauvages, il avait piraté mon corps, en oubliant que je demeurais une mère, malgré mes airs de corsaire qui invitaient à l’aventure. » Découvrez les péripéties vécues par une héroïne en perpétuelle recherche, qui désire rencontrer des êtres qui lui permettront d’éclairer son existence.
Au sujet de l’auteur
Bernard Fonvieille naît à Toulouse en 1956. Attiré par la littérature et la physiologie de l’être humain, il choisit de passer un bac scientifique et de s’orienter vers des études médicales, puis paramédicales. Il obtient un diplôme de masseur kinésithérapeute en 1980. Il effectue alors un remplacement en libéral, et s’adonne à l’écriture de nouvelles. Il exerce ensuite dans un centre de rééducation, où il côtoie aussi bien un énarque féru de littérature qu’un berger analphabète adorant, comme lui, contempler l’horizon. Étant à la retraite depuis 2021, il se replonge dans la pratique de l’écriture…
Au fil des pages
Le café et le tabac allaient représenter mon dernier recours sur l’écueil de ma terrasse, ce seraient mes ultimes compagnons, ceux qui m’empêcheraient de dormir, ceux qui apaiseraient mes angoisses et qui me soutiendraient pour partir sans hésiter. Je souhaitais rester sereine. J’envisageais de philosopher sur ma future mort, telle une stoïcienne convaincue. Une fois la dernière bouffée dissipée dans les cieux, une fois éteinte cette source de chaleur, je réintégrai ma chambre et m’allongeai sur mon lit, dans la pénombre. Je n’avais ôté que mes chaussures. Je m’étais résignée à conserver ma robe de deuil, puisqu’elle était ample et légère. Puis quasi neuve. Pourtant, elle empestait déjà le vieux, le déclin d’une vie de femme. Pendant quelques minutes, rien ne se passa. Je nageais dans un immobilisme dont je n’avais pas songé. Je ne parvenais pas à me laisser aller, à extirper de mon corps toutes les contractures qui l’avaient rigidifié alors que mon esprit était comme prisonnier, à l’intérieur de ce carcan incommode, qui bloquait mon estomac et le transformait en sac de noeuds. Comment me relâcher ?
J’avais peut-être intérêt à diriger ma ventilation. J’essayai d’amorcer une gymnastique respiratoire abdominale, préconisée pour amoindrir le stress, voire pour nettoyer les viscères de certains de leurs maux terrestres. Je compris qu’un premier sanglot allait poindre. Ma poitrine se mit en branle. Une réaction naturelle prenait vie dans mon organisme. Ce fut une démonstration implacable. Les larmes affluèrent, j’étais encore capable de pleurer comme n’importe quelle mère ayant perdu son enfant.


Je vais essayer de ne pas vous spoiler sur l’histoire … Ainsi, je vais me centrer sur mon ressenti post lecture. Pour être honnête, j’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. Tout d’abord car le texte est d’une excellente qualité rédactionnelle. Qu’il s’agisse de la syntaxe ou du vocabulaire. Tous deux, parfaitement adaptés à une lecture fluide et agréable.
Ensuite, sur l’histoire, je trouve ce récit touchant mais aussi incitatif à l’introspection. Notamment sur le rapport social que l’on peut avoir avec les gens selon le regard de nos chiens. Bien évidemment, si je vous en parle … Ce n’est pas seulement car il s’agit d’un très bon roman… C’est un très bon roman dans lequel le chien est un véritable fil conducteur … Aussi, ce livre peut aisément susciter de nombreuses émotions pour son lecteur. Ainsi, l’empathie, la compassion, .. un peu d’humour … Surtout de l’authenticité.
En cela, les lettres de l’auteur raisonnent, contre toute attente, comme une vraisemblance. J’ai aimé me plonger dans cette histoire, j’ai aussi apprécié le crédit qui y est accordé aux chiens… Ou dirons nous à leur instinct en matière de diagnostique humain. C’est un roman que je recommande, sensible, franc, et réflexif. Un récit teinté de personnages attachants, imparfaits, humains… vivants ou survivants ! Pour ma part, il a rempli sa mission native … Tantôt me mettre la larme à l’œil, tantôt le sourire aux lèvres.. Il m’a transporté et c’est très plaisant !
Vous l’avez lu, qu’en avez vous pensé ?

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