CinéDog

CHIEN PERDU

chien perdu, de son titre original DOG GONE est un film réalisé par Stephen Herek et scénarisé par Nick Santora. Celui-ci est distribué sur la plate-forme Netflix. Au casting :  Rob Lowe, Kimberly Williams-Paisley, John Berchtold, Nick Peine, etc…

Par ailleurs, ce fil est tiré du livre de Pauls Toutonghi. Ce film est disponible depuis le 13 janvier 2023 en français et dure 1h35. Il est préconisé 7+. C’est donc un film familial. Cependant, il porte également la mention drame. Du fait de son scénario …

Synopsis

Quand son chien disparaît dans les Appalaches, un jeune homme et son père se lancent dans une incroyable mission pour le retrouver et lui administrer un médicament vital.

BANDE-ANNONCE

CHIEN PERDU EN IMAGES

Copyright Bob Mahoney/Netflix © 2022

MON AVIS SUR CHIEN PERDU ?

Attention, il y a des spoilers…

Un biopic avec des libertés scénaristiques

Si le film est effectivement tiré de l’histoire vraie de Fielding Marshall et Gonker. Toutefois, le scénario n’est pas complètement conforme à la réalité. En exactitude : Gonker est perdu sur le sentier des Appalaches en 1998. Il est bel et bien atteint de la maladie d’Addison et a reçu sa dernière injection 10 jours avant de se perdre. Ce qui laisse donc 20 jours à Fielding pour le retrouver. Car Gonker doit recevoir une injection, à intervalle régulière tous les 30 jours.

Aussi, les recherches se déroulèrent comme dans le film. C’est-à-dire, que Fielding et son père cherchaient sur le terrain, tous les jours. Alors que Ginny, sa mère, centralisait les recherches depuis la maison. Contactant les vétérinaires, refuges, associations etc… Gonker a été retrouvé 15 jours plus tard. Le délai est plus long dans le film. Sans doute, pour faire monter le stress du spectateur. Car, pour rappel, si Gonker n’a pas son injection, il sera mort.

Alors, les différences majeures ?

Dans le film Fielding adopte Gonker suite à une rupture amoureuse alors qu’il est étudiant en FAC. Aussi, il le perd un peu après le diagnostique de sa maladie. Gonker est alors âgé d’un peu plus d’un an. Dans la réalité… C’est différent. Effectivement, Gonker adopté en 1991 a plus de 6 ans lorsqu’il se perd. Aussi, Fielding a perdu sa fille, qui était très jeune. Elle est décédée des suites d’une opération compliquée. Sa petite amie, mère de sa fille part sans un mot, rongée par le chagrin. C’est dans ces circonstances que Fielding adopte Gonker. Des circonstances d’autant plus dramatiques, qui explique son profond attachement envers Gonker.

Enfin, les colliques ulcréeuses de Fielding lors des recherches de Gonker, sont fictionnelles. Sans doute afin de renforcer son dévouement envers son chien Gonker au regard des spectateurs. Tout est-il que l’attachement de Fielding à son chien est bel et bien réel et profond dans le film et dans la vraie vie.

Un autre point mineur, c’est la diffusion sur les réseaux sociaux qui en 1998 étaient moins répandus qu’actuellement. De fait, la diffusion de l’histoire ne s’est effectuée à l’échelle nationale que lorsque Gonker fut retrouvé. Lors des recherches celle-ci se cantonna à l’échelle locale.

Que sont-ils devenus ?

Après la mort de Gonker en 2003, Fielding part s’installer au Chili. Il y rencontrera l’amour et aura deux enfants. Ils organisent des randonnées en KAYAK. D’ailleurs, une mention à se projet est faite dans le film… lors d’une discussion de Fielding avec son père, au moment des recherches. Cela étant, si l’on effectue le calcul… Gonker est mort à l’âge de 11 ans ! Ce qui implique qu’il a vécu encore de belles années avec son humain après cet épisode cauchemardesque. Durant sa perte Gonker a parcouru 178 km entre le point de perte et celui où il a été retrouvé !

Du coup, vous l’aurez compris, le film propose une HAPPY END ! Vous pouvez donc bel et bien le regarder en famille, sans craindre les pleurs et mouchoirs !

Sources : NEW YORK POST / AURALCRAVE

3 arcs narratifs qui se rejoignent

Ce que j’ai apprécié c’est que trois arcs narratifs s’entremêlent dans ce film. Tout d’abord, la relation de Fielding et son père teintée de non-dits et de fausses impressions.

Ensuite, la perte de Gonker et l’angoisse qu’elle provoque. Echo à la culpabilité qu’on peut ressentir en perdant notre chien. C’est notamment durant les recherches que Fielding et son père parviennent à se retrouver dans la relation père -fils. Car il est fier de la dévotion de son fils envers Gonker et de sa détermination à le retrouver.

Enfin, un arc mineur mais émouvant, concerne la mère de Fielding qui parvient à faire le deuil du chien qui a marqué son enfance par le retour de Gonker. On peut aussi y voir des interactions voués à bousculer les clichés; comme avec les Bikers.

Selon moi, cette triple approche est intéressante. C’est un film de chien où finalement, le chien apparait peu durant toute la période de sa recherche. De fait, la perte est centrée sur les humains.

De la prévention

D’emblée, la réaction du père de Fielding fait écho aux recommandations d’usage. Entendons, avant d’adopter un chien, il faut être mature, disposé à financer ses soins, lui accorder du temps etc.. J’y vois une prévention pertinente.

Aussi, la simple perte et les circonstances sont préventives. Chaque année des chiens se perdent et ne sont jamais retrouvés. D’où, l’importance de se montrer prudent dans les lieux chargés d’odeurs comme les forêts. Aussi, il ne faut pas se reposer sur les acquis, un chien même plus âgé, est toujours susceptible de se perdre.

Enfin, il y a aussi un message à l’égard des jeunes et des parents. Nous évoluons tous à notre rythme. Ainsi, il est parfois nécessaire de prendre plus de temps avant de trouver son propre chemin. Encore, de s’insérer dans la vie adulte et d’endosser une carrière. Cependant, le besoin de reconnaissance et de compréhension reste récurrent au sein de la sphère familiale pour le jeune en quête d’un devenir.

Le spectateur ?

J’ai apprécié ce film pour ce qu’il est ! Dans le sens où, ça se laisse regarder; C’est un film qui rend hommage à l’attachement et qui relate les étapes lorsque l’on perd son chien dans la nature. C’est stressant et pourtant, on reste confiant. Malheureusement, dans la vie les fins sont souvent moins heureuses. Il faut beaucoup de chance et de la réactivité. Un réseau et des personnes mobilisées.

Enfin, Gonker est attachant, il choisit son bâton, fait rebondir les donuts sur sa truffe. On peut aisément y voir la relation que nous entretenons avec nos chiens. Aussi, la capacité qu’ont nos chiens à gagner l’amour de nos proches. Effectivement, au départ Gonker est le chien de Fielding. Cependant, il devient rapidement le chien de toute la famille car chacun entretient une relation d’attachement avec lui. Ce qui donne lieu à des scènes émouvantes.

Une âme pure qui t’aime parce que tu es toi !

Citation de Fielding à son père lors des recherches, il évoque sa relation avec Gonker.

Ce n’est pas un film d’action, ce n’est pas, non plus, une comédie. Malgré quelques gags sympas … C’est une histoire de famille et d’amour du chien ! Du coup, je vous le recommande en tête à truffe ou en famille, avec petit d’homme pour passer un agréable moment en famille !

Note : 3.5 sur 5.

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