#BOUQUINE Tout pour développer l’intelligence de votre chien de Joël Dehasse
Mon potentiel inexploré…
Sur le blog, on parle beaucoup de dispositifs permettant de développer les facultés innées ; d’occuper intelligemment ; cependant, dans cette quête du « mieux faire » pour son Dog ; existent des ouvrages de références qui apportent les connaissances nécessaires afin d’accompagner nos compagnons vers une réelle progression ; des ouvrages qui contribuent à mieux cerner les éléments essentiels pouvant garantir l’épanouissant par l’estime de soi ; comprendre le fonctionnement de l’acquisition et prendre connaissance des mécanismes de développement de nos Dogs. La lecture ceux-ci est enrichissante pour mener à bien la mission de les guider dans l’accomplissement de leur potentialité.
Dans la série, voici un bouquine que j’apprécie particulièrement ;
Joël Dehasse ; tout pour développer l’intelligence de votre chien, ed. Odile Jacob, juin 2020 ; 176 pages. Il est vendu 19.90 euros en version papier et 15.90 euros en e-book ; à shopper, sur le site officiel / Fnac / Decitre / mais vous pouvez bien évidemment l’acquérir chez vos libraires de proximité par simple commande.
Présentation de l’éditeur : « Les chiens sont-ils intelligents ? La réponse est oui ! Ce qui ne les empêche pas, de temps à autre, de faire des bêtises, comme poursuivre les vélos et les voitures, manger les canapés quand on les laisse seuls, essayer d’enterrer un os dans un carrelage ou attaquer leur image dans le miroir.
Dans quelles circonstances en viennent-ils ainsi à perdre leurs moyens ? Que faire concrètement pour les ramener à plus de raison ? Et, plus largement, comment développer leur intelligence ?
C’est ce que vous explique le docteur Joël Dehasse dans son nouveau livre. Vous y apprendrez comment mieux comprendre votre chien pour lui permettre, en retour, de mieux vous comprendre. Vous y découvrirez comment l’aider à acquérir de nouveaux comportements, à mémoriser de nouvelles consignes, à trier les objets, à retenir de nouveaux mots et même à compter !
Pour l’équilibre et le bien-être de tous ; pour le plaisir de votre animal préféré et aussi pour le vôtre ! »
Au sujet de l’auteur :
Le docteur Joël Dehasse est vétérinaire spécialiste en comportement du chien et du chat. Clinicien, il se consacre aux consultations, aux conférences et à la formation. Internationalement reconnu pour avoir développé la spécialisation en médecine comportementale dans l’ensemble des pays francophones, honoré du prix FAFVAC, il est le fondateur de plusieurs associations internationales.
Site Internet de l’auteur et le Facebook; il y aborde des thématiques passionnantes et y apportant toujours des réponses très complètes ; Pour information, des formations en ligne sont également disponibles ;
D’autres ouvrages disponibles, du même auteur…






Un extrait …


Décortiquons l’ouvrage ;
Il s’ouvre sur une introduction de l’auteur ; qui nous parle de son intérêt pour le comportement animal et humains ; en affirmant que le chien est intelligent et en nous annonçant, qu’il va nous le démontrer. Il présente également une théorie intéressante ; que je partage ; le chien est un être intelligent capable d’actes stupides qu’il attribue à des moments de perte de contrôle, de perte de conscience.
En ce sens, je suis parfaitement en accord avec lui, et c’est également valable pour les humains ; il est donc question de collaborer afin de décoder l’origine des comportements stupides et d’y trouver des solutions.
Chapitre 1- quelques histoires pour commencer :
Il s’agit de la présentation de 5 cas ; 5 chiens intelligents qui ont des comportements « stupides ». Je trouve cette entrée en matière très pertinente, car elle permet de cerner le lien de cause à effet avec l’affirmation clé de l’introduction ; et de jucher toute l’importance de la compréhension lorsqu’on aborde le comportement de nos chiens.
Chapitre 2- l’intelligence, c’est quoi ?
Propose d’aborder les intelligences multiples ; de clarifier des notions souvent utilisées dans ce type d’ouvrage sur le développement de l’intelligence de nos chiens, à savoir ; la cognition, en abordant notamment sa pyramide, du bruit à la conscience.
Chapitre 3- les chiens sont malins :
Dans ce chapitre, y sont abordés ; la mémoire, la notion de concept, le savoir des objets cachés.
Ce qui me fit penser à Queeny, qui adore grignoter son paquet de gâteau devant la télé, et qui étrangement arrête de quémander lorsque le paquet est vide ; ce qui me permet d’affirmer que oui, ma boule de poils est maline ; un contenu théorique très riche et vraiment captivant qui aborde notamment les différents types de mémoire ; court, moyen et long termes ; mais aussi, la mémoire implicite et explicite ; ou encore, la permanence de l’objet.
Chapitre 4- les chiens sont futés :
L’auteur explique que le chien est capable de cognitions élaborées ; telles que la reconnaissance de soi, la conscience de soi, l’apprentissage déductif, ou la théorie de l’esprit. Ce qui m’a fait penser à la première fois où Queeny s’est trouvée confrontée à son reflet dans un miroir, d’abord effrayée, lorsque je l’avais caressée en lui expliquant qu’il s’agissait d’elle ; son comportement avait changé, elle avait commencé à me regarder par le miroir ; c’est à ce moment, que j’avais déterminé qu’elle avait intégré.
Ainsi, il en va de même pour la perception de son corps, le jour où elle a cessé de passer sous la table basse, car elle était devenue trop grande ; pourtant, elle le faisait depuis des mois, systématiquement, jour après jour ; elle avait conscience de son changement de taille, peut-être par essai infructueux, mais elle était en capacité de mémorisé et de s’adapter, en prenant un autre chemin pour accéder au canapé. Aussi, dans cette partie sont abordés.
Le raisonnement déductif, le raisonnement conditionnel ; ce qui m’a aidé à mieux cerner le type de conditionnement que je sollicite chez elle ; lorsque nous nous promenons et que je lui demande de me guider pour trouver un chemin pour passer entre les flaques à la plage; lorsque je la sollicite sur ses plateaux de jeux occupationnels ; à ce stade de ma lecture, pour être franche, je suis captivée ; au point d’avoir sauté le déjeuner.
Chapitre 5- les chiens sont intelligents :
Dans cette cinquième partie, l’auteur aborde la théorie de l’esprit, la compréhension des émotions ; l’empathie et la sympathie ; le déchiffrage des émotions humaines, la contagion physiologique et neurones miroirs ; le décodage de nos pensées, avec l’attrait spécial et référencement, l’attribution d’intentions et inférence, les croyances qu’on les chiens à notre sujet, l’imitation congénères et humains, les trois niveaux de croyance, le mensonge, les influences et manipulations. Au fil de ma lecture, je repense à des comportements de Queeny ; sur le fait que lorsque j’éternue, elle se précipite sur moi comme si elle allait me sauver ; alors que lorsque ma maman la garde, et qu’elle éternue, Queeny parte dans une autre pièce ; la sollicitation de brossage des dents qu’elle me fait, dès qu’elle me voit me brosser les dents dans la salle de bain ; comme pour faire pareil ; en boudant quand je n’accède pas à sa demande.
Aussi, la fois où elle a nié en bloque un trou dans le jardin, chose qu’elle ne fait jamais, elle est franche du « collier » et reconnait directement ses bêtises en venant pour se faire pardonner ; ce jour-là, il y avait deux autres chiens à la maison, mais aucun n’avait d’antécédent pour creuser ; je lui ai accordé le bénéfice du doute, en sachant pertinemment que c’était son œuvre, très reconnaissable pour moi qui avait l’habitude de les reboucher, mais quand j’ai demandé « qui a fait le trou », elle n’est pas venue se faire pardonner, elle a regardé fixement les autres chiens… en se détournant de la scène ; comme pour signifier qu’elle n’était pas concernée par cette « conversation »…
Ce qui est génial avec ce livre, c’est qu’en le parcourant, je revis une multitude de moments passés, avec un nouvel éclairage ; plus limpide ;
Chapitre 6- les chiens sont vraiment intelligents :
On n’y apprend notamment, que le chien utilise des outils et a une représentation spatiale, l’intelligence linguistique ; ce qui est enrichissant, c’est que l’auteur s’appuie en permanence sur des exemples concrets ; des cas, qui permettent une meilleure intégration des contenus théoriques. D’ailleurs, ça facilite aussi, l’analyse des comportements passés de mon propre chien ;
Chapitre 7- les chiens ont-ils une conscience ?
Il y définit la conscience mentale, la conscience neuronale ; en abordant la question des prises de conscience, l’aspect multitâches de nos chiens, les différents niveaux de conscience ; mais aussi, la conscience morale, le sens acquis de l’interdit et du permis.
Ce qui me fait aussi pensé, pour en revenir à l’empathie ; à ce truc qu’elle fait en été ; dès qu’elle trouve une étoile de mer en dehors de l’eau, elle vient me chercher ; au départ elle les prenait en gueule, au point d’en avoir couper une, en deux ; je lui avais signifié, tristement, qu’elle était morte, cassée, et lui avait montré la fois suivante, qu’il fallait les remettre dans l’eau, tout doucement ; pareil pour les poissons ; depuis, elle prend plaisait à en trouver, et à superviser les sauvetages jusqu’à la remise à l’eau, sans jamais essayé de les prendre par elle-même, sans vouloir jouer avec, malgré le ludique olfactif, en grandissant, c’est devenu de plus en plus flagrant ; depuis deux ans, elle se comporte avec plus de maturité ;
Chapitre 8- les chiens sont émotionnels :
L’émotion une cognition, l’émotion neuronale, l’expression de l’émotion, l’émotion et son ressenti, les émotions primaires chez un chien, de la crise émotionnelle à la perte de conscience rationnelle ; quand l’émotion se tait ; là encore, j’ai repensé à la fois où sa balle a été emportée par une vague parce qu’elle l’avait laissé trainer et à la crise qu’elle a fait.
On aurait cru voir un enfant en crise parce qu’il avait perdu son matelas gonflable ; elle ne m’écoutait plus, elle était focalisée sur la balle qui s’éloignait ; consciente qu’elle ne pourrait plus la récupérer ; sur le chemin du retour, et à la maison, elle était d’une tristesse ; elle s’est directement dirigée sur son coussin, sans réclamer quoi que ce soit ; peinée de la voir dans cet état, je lui avais lancé « on va aller acheter une nouvelle balle » ; qui donna lieu à un changement radical de comportement ; une euphorie frénétique, des sauts, des sourires avec la langue qui pend ; courir jusqu’à sa laisse, et revenir vers moi en mode «impatiente » ; arrivée au magasin, elle avait foncé au rayon des jouets.
Chapitre 9- quand les chiens sont d’une humeur de chien :
Humeur, émotion et intelligence ; humeur, tempérament et personnalité, humeur et cognition ; le tout accompagné d’une schématisation sur les trois humeurs aversives et les émotions correspondantes ; du coup un chien intelligent qui fait des choses stupides, cela peut être lié à un trouble de l’humeur qui rend les émotions plus fortes, etc…
Ce qui me fait penser à une grosse bêtise que Queeny a faite, il y a trois ans ; ma maman devait la garder parce que je devais assister à une conférence pour mon travail et que je ne pouvais pas l’emmener, avion, hôtel, durant deux jours etc .. , je l’accompagne donc chez sa dogsitteuse attitrée ; elle était au jardin lorsque je suis partie après l’avoir déposée ; je conduis tranquillement dans le lotissement, jusqu’à la voir dans mon rétroviseur ; juste avant la route hyper dangereuse ; elle s’était sauvée, avait suivi la voiture en courant ; pourtant, depuis son plus jeune âge, je lui ai appris que la route c’est dangereux, qu’on ne sort pas sans la laisse dans ce coin-là, qu’on ne court pas derrière les voitures ; mais elle avait vu une valise dans mon coffre.
Ceci, expliquant cela, l’émotion a certainement pris le dessus, elle a eu un comportement stupide, dicté par ses émotions, et ce malgré son intelligence ; parce qu’il en faut de l’intelligence pour comprendre que je pars pour plus d’une journée sans elle, que le portillon non fermé à clé peut être ouvert d’un coup de patte ; ma maman a été rongée par les remords et ne la pas lâché du regard durant les 48 heures suivantes ; angoissée à l’idée qu’elle refasse une fugue ;
Chapitre 10- quand les chiens deviennent bêtes :
Patron moteur et énergie spécifique à l’action, la recherche de l’autosatisfaction, besoin et plaisir, le schéma explicatif des motivations d’un patron-moteur ; la modification génétique des chiens. Cette partie me conforte dans mes acquis et les consolide, sur la satisfaction de besoins innés.
Chapitre 11- mieux comprendre la motivation des besoins chez les chiens :
La pyramide des besoins dont je ne me lasse pas, l’inversion apparente des motivations, la programmation du chien pour survivre, le chien en qualité d’être social, l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée ;
Chapitre 12- les chiens d’aujourd’hui ont perdu certains programmes innés :
La perte des stratégies de réaction, le chien OGM, une partie que j’affectionne car elle soulève de nombreuses questions sur le devenir du chien dans nos sociétés ; ou dirons-nous sur la manière de les conditionner à notre convenance trop souvent, sans prendre en considération leurs réels besoins.
Chapitre 13- quand chiens et humains pensent de travers … :
Les biais cognitifs chez les humains, dominance ou supériorité, le mythe de la dominance, le besoin de vengeance, le biais de préjugé, l’effet pygmalion et l’effet golem, le biais cognitif est une fonction cognitive normale, les chiens aussi souffrent de biais cognitifs ; le biais de corrélation, de contrôle et de confirmation, le biais d’optimisme et de pessimisme. Une partie très intéressante, si pas, ma préférée ; car finalement, on se rend compte que bien souvent, on a une grande part de responsabilité consciente ou inconsciente dans les stupidités ou mauvais comportements de nos compagnons… d’où, elle appelle à l’introspection et à se positionner sur l’essence même du duo que l’on forme ; vers où voulons-nous le mener ; introspection nécessaire pour aborder le dernier chapitre ;
Chapitre 14- pourquoi un propriétaire intelligent fait-il des choses stupides ?
Chacun y fera son examen de conscience…
Dénouement, prendre conscience: Une conclusion pertinente. Surtout, une porte ouverte à un bilan personnel qui mènera peut-être à des modifications dans notre quotidien avec un Dog !
Bonus, l’auteur nous offre justement des clés. Par, un cahier d’exercices pour développer la cognition chez son chien et l’aider à mieux réfléchir. Effectivement, il s’agit de dix exercices en version guide pratique.
Tels que : lui apprendre à coder, accélérez ses apprentissages, combinez code et renforcement ; l’entrainement au « clic », lui apprendre à nous comprendre, à discriminer entre deux objets, ensuite, trois objets et plus, lui apprendre à compter, évaluer et comparer des échantillons, développer son sens de la permanence de l’objet ; un parcours idéal à faire avec son compagnon durant les vacances ; pour le mener à une meilleure réflexion ; l’ouvrir à cette autonomie d’agir et à l’estime de lui.

En bref ?
Ce livre est une mine de connaissances. Qui permet de faire le bilan. Surtout de progresser ! Connaitre pour mieux agir ! Voire, interagir avec nos chiens. Enfin, je le trouve indispensable pour mieux répondre à leurs besoins. Notamment, en les sortant de la frustration.
Je recommande vivement ce livre à toute personne qui souhaite devenir un meilleur humain pour son Dog. D’autant, qu’on leur demande beaucoup, et ce, en permanence. Exemple, de faire ceci, plutôt que cela ! De sortir quand on le décide ! Encore, de manger où et quand on y consent ! De fait, peut-être serait-il temps que l’on rééquilibre le quotidien ! Notamment, que l’on se remette en question, que l’on bosse nous aussi afin de s’adapter à nos chiens ! Plutôt que de lui demander en permanence de s’adapter à nous. D’ailleurs, je m’y attèle depuis plusieurs années avec ma boule de poils. Nous faisons au mieux pour progresser !
Cependant, j’ai le sentiment d’avoir encore beaucoup de travail pour devenir l’humaine qu’elle mérite d’avoir. Cela étant, ce livre m’a beaucoup aidé sur le chemin de la progression ! C’est sans conteste un incontournable de la bibliothèque d’une dogmom !



My Dog Is a Queen
Julie et Queeny
Passionnée des chiens depuis son enfance. Elle fonde MDIAQ en 2016. L’objectif étant de partager sa passion, ses bons plans et ses introspections. Cela, en toute simplicité et convivialité. Ses articles sont centrés sur la relation unique que nous pouvons développer avec notre chien ! Par une approche bien souvent DIALECTIQUE. Elle accorde une grande importance aux individualités canines & humaines. Qui sont-elles ? Historienne de formation et littéraire dans l’âme. Elle est aussi adepte d’échappées dans la nature et férue de photographie. Toujours accompagnée de sa binôme, Queeny, une croisée Border née en 2014. Les rubriques phrases …
–On bouquine – MHIAW – Breakings News – GUIDES–


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