Alimentation Le "Comment" pour mon chien ...

Le flexitarisme du chien

Le flexitarisme du chien #INTROSPECTION

On parle beaucoup, dans les médias, dans le domaine associatifs. Mais aussi, dans nos foyers autour de la table. On aborde les problématiques liées à la production alimentaire. Ou dirons-nous des conséquences qui en découlent.

A savoir, les conditions de vie et de mort des animaux d’élevage ; la pollution liée à l’élevage ou l’agriculture intensifs, les OGM, les antibiotiques qui soulève la remise en question de la qualité des produits consommés, parfois fortement contestée, justement par le stress et les mauvais traitements infligés aux animaux destinés à la consommation alimentaire ; les préoccupations sont donc à la fois éthiques et écologiques ;

Il est un fait établi qu’en réduisant notre consommation de viande et en se montrant plus sélectifs dans nos achats. On peut, à notre échelle, contribuer à une amélioration de la situation globale. Si certains humains ont d’or et déjà sauté le pas vers le végétarisme ou le véganisme. D’autre, tout aussi responsabilisés, on choisit le flexitarisme. Afin d’apporter leur pierre à l’édifice du mieux vivre découlant de ces thématiques alimentaires.

L’alimentation un problème ?

L’élevage dans nos sociétés industrielles est pratiqué selon un mode intensif. Aussi, la consommation croissante de viande seraient la seconde source de production à effet de serre mondiale. De fait, il s’agit d’un phénomène qui accroit le réchauffement climatique. Accentuant toutes les problématiques écologiques auxquelles nous sommes confrontées depuis les dernières décennies. Ainsi, les scientifiques sont unanimes, le pire, reste à venir. A cela s’ajoute les conditions d’élevage et de mise à mort des animaux absolument abominables que dénoncent les associations de protection animale depuis des années. Cependant, rien ne semble changer.  Un article très intéressant pour approfondir le sujet CLIC.

Enfin, on peut se demander si ; trop de protéine tuerait-elle la protéine ? … Selon les recommandations de l’OMS sur la prévention des risques cardiovasculaires ; limiter sa consommation et surtout, améliorer les pratiques alimentaires liées à la consommation de viande rouge ; contribueraient à une meilleure santé cardiaque.

Sur le blog

j’ai déjà abordé la question plusieurs fois ; dans différents articles, à retrouver notamment dans la rubrique bouquine. La distinction opérée entre les animaux d’élevage, donc liés à la consommation alimentaire ou vestimentaires voire de « loisirs », un mot qui m’écorche car ça n’est en rien un loisir sain ; et les animaux dits « domestiques », entendons ; nos chiens, chats, NAC, etc… me dépassera sans doute toujours ; comment peut-on valider l’état de conscience et de sensibilité des uns, tout en reniant celui des autres ; est-ce pour légitimiser les tourments qu’on leur inflige ; se voiler la face pour déculpabiliser ; cela restera pour moi, un grand mystère de la pensée humaine, qui par chance, n’est pas universelle ; car beaucoup, on prit position en faveur d’une harmonisation des statuts en considérant les animaux, comme un ensemble d’être sensibles méritant tous, la même considération.

Les régimes alimentaires alternatifs :

Le flexitarisme a fait son apparition aux US dans les années 1990. Cette pratique consiste à réduire sa consommation de viande et de poisson, sans pour autant s’en interdire l’ingestion. Elle s’inscrit davantage dans une philosophie de « consommer moins mais consommer mieux ». Alors que certains consomment de la viande ou du poisson tous les jours.

Les flexitariens se contenteront d’en consommer deux ou trois jours par semaine, parfois plus ou moins ; Aussi, ils privilégieront les circuits courts, développement durable, labels écoresponsables et les légumes de saison ; qui plus est, ils peuvent introduire de nouveaux modes d’alimentations au menu, comme les insectes en substitut pour les protéines.

Notons également, tout en ne rejetant pas pleinement la consommation de certains produits émanant de la production animale.

Par l’exemple, les œufs ou les produits laitiers qu’ils consomment également ; en se montrant cependant attentifs à la provenance ; il n’est donc pas rare que les œufs consommés proviennent directement des poules de la famille, parfois même sauvées de l’abattage, et même si elles produisent peu, c’est amplement suffisant ou d’une adresse de confiance ;

Comme c’était le cas de poulehouse ; l’œuf qui ne tue pas la poule ; il s’agit de sauver les poules d’un cycle selon lequel, en France prêt de 50 millions de poules sont tuées avant d’atteindre les 18 mois car elles ne pondent plus suffisamment ; Poulehouse s’engage à leur offrir une vie digne, des espaces verts ; une retraite et une mort naturelle. Ce qui revient à consommer moins mais consommer mieux, dans le respect de l’animal. Il ne s’agit donc pas de poules survivant péniblement en batterie, mais de poules vivant au contact de la verdure ; une Webcam est d’ailleurs installée pour les observer évoluer.Mise à jour, Poulhouse a malheureusement fermé ses portes 🙁

Ainsi, il existe encore une sous catégorie. Les pescetariens ! Ce sont des personnes ayant un régime alimentaire excluant la viande mais pas le poisson.

Des sites à consulter : Flexitarisme.com / Un article de Philippe Stéfanini, Le flexitarisme : entre carnivores sociaux et pratiquants décomplexés, dans Corps 2016/1 (N° 14).

Autre chose?

En revanche, on parle aussi d’une autre catégorie, les végétariens ; qui quant à eux ; consomment des produits laitiers et des œufs mais pas d’animaux ; il ne mange pas de chair animale ; à savoir, viande, poisson, crustacés, mollusques, etc.

Des sites à consulter : Végétarisme.fr / Mangezvégétarien.com

Alors que le végétalien

Lui ne consomme jamais de viande ou poisson mais centralise son alimentation sur les fruits, légumes, céréales, oléagineux, graines, huiles végétales, épices; il ne consomme pas non plus de produits laitiers ou d’œufs ; en gros, il rejette toute alimentation de provenance animale ; y compris, le miel… notons, qu’en adoptant ce régime alimentaire, il faut se complémenter en B12 ; non inclus dans les fruits et légumes mais qui est essentielle au bon renouvellement cellulaire et à la fabrication des globules rouges ; et de fait, encore plus importante pour les femmes, de par le phénomène de cycle menstruel.

Des sites à consulter : Francevégétalienne.fr

Bon, et le Végan ?

Alors, le Végan outre la thématique alimentaire, similaire au végétalien, adopte également une manière de vivre, voire une philosophie de vie qui exclut toutes exploitations de productions émanant des animaux qui ont un droit naturel de vie et liberté.

Le therme « véganisme » fait son apparition en 1944 et nous le devons à Donald Watson, co-fondateur de la VeganSociety. Ce n’est donc pas une manière de vivre si récente qu’on le pense !  

Ainsi, pas de cuir, pas de laine, pas de soie, etc.. ; il devra donc se montrer particulièrement vigilant dans tous les aspects de son quotidien, afin d’éviter également, les graisses animales ; lire attentivement les étiquettes de ses produits cosmétiques, en passant par ses vêtements, et ses produits ménagers ; cela implique aussi d’éviter les lieux d’exploitation par mise en scène d’animaux ; tels que les cirques, les zoos, les aquariums ; et le boycott de la recherche lorsque celle-ci implique le recourt à l’expérimentation animale.

Ce qui rejoint en quelque sorte l’idéologie antispéciste qui préconise l’égalité entre les espèces ; entendons, l’humain est une espèce, tout comme les animaux, les droits doivent être équivalent ; cependant, il nous incombe de protéger les plus faibles, donc les animaux ; 

Des sites à consulter : Végan pratique / Végan France / L214

Bref, au final, on mange tous …

Ainsi, coexistent, en ce bas monde, des « lambdas », entendons, ceux qui consomment de tout sans se soucier de rien et des végétaliens, végétariens, flexitariens ou encore des végans ; Il ne me revient pas de vous dire ce qu’il faut faire, chacun fera à sa manière, selon ses propres convictions ; la multiplicité des opinions et le respect de celle-ci restant de mise pour un mieux vivre ensemble, on peut informer, prévenir ; mais chacun reste maître de ses choix, et il ne m’incombe pas de les juger.

Notons, que pour les enfants en croissance, ou les seniors, on ne favorisera pas les régimes excluant pleinement la ressource protéinée de source animale, du moins, ce sont les recommandations médicales les plus répandues ; d’autant que cela doit avant toute chose découler d’un choix, en pleine conscience et non d’une imposition dans la sphère familiale ; d’où, lorsque petit d’homme mange de la viande pour sa croissance, il faudra se montrer vigilant quant à sa provenance et regardant quant aux pratiques de production ; avec le temps, lui présenter les possibilités, l’informer sur les bonnes et mauvaises pratiques de production de manière neutre et objective, et le laisser choisir la route alimentaire qu’il décidera de suivre.

BONUS INFO

Comment adapter ces pratiques à mon DOG ?

Certaines personnes prennent la décision d’alimenter leur Dog aux protéines d’insectes ; cependant, ce régime n’est pas végétalien, végétarien ou végan ; car les insectes, aussi petits soient-ils, sont des animaux … cependant, il s’agit d’une forme de flexitarisme. 

Evidemment, les deux écoles s’entrechoquent ; certains diront que le chien est carnivore, que son régime idéal, loin de la croquette, est constitué du Barf, que c’est indispensable à sa bonne santé ; d’autres, dirons, que le chien a évolué dans sa pratique alimentaire, compte tenu qu’il ne vit plus à l’état sauvage avec la nécessité de chasser son diner ; et que le flexitarisme, le végétarisme ou le véganisme ne sont donc pas exclus. 

Ainsi, dans l’univers canin 

La même multiplicité de régime alimentaire est désormais proposée ; RM, Croquettes, avec ou sans céréales, à base d’insecte ; ou végétarienne ; Barf, pâtés et boîtes, …

Oui, vous avez bien lu ; les croquettes végétariennes existent, elles sont d’ailleurs distribuées par plusieurs marques ; sans viande, à base de fruits et légumes ; hypoallergéniques, car même si cela reste rare, il existe des chiens qui sont intolérants aux protéines animales ; de fait, il faut trouver un régime alternatif pour les alimenter. Aussi, certaines personnes, par conviction personnelle, en adéquation à leurs valeurs, décident de passer leur compagnon à un régime végétarien ou même végan ; en ce cas, la philosophie s’appliquera également aux accessoires de mode, sans cuir, aux produits de soin, aux compléments alimentaires, au couchage, etc. 

Mais, y a un mais ?

Un article évoque les modalités, les risques, les recommandations lors d’un régime végétarien ou végan pour chien ; il s’agit de l’interview du Docteur Géraldine Blanchard, spécialiste en nutrition clinique vétérinaire ; paru dans sciences et avenir en 2016.

Dans le fond, pour des raisons éthiques c’est concevable ; cependant, les mises en garde au niveau de la santé sont nombreuses ; on évoque notamment ; carences en calcium, lipides, vitamines A et D, acides gras et aminés ; le risque d’un surplus de glucides liés aux céréales, amidons très présents dans ce type d’alimentation pour compenser les protéines ; ce qui risque de rendre la digestion plus difficile, et d’entrainer des troubles gastriques ; inconforts digestifs, diarrhées fréquentes ;  d’autant que les produits végan risquent de ne pas couvrir les vraies besoins alimentaires d’un chien énergique ou qui se dépense ; il faut donc, adapter et comme pour l’humain ; compléter en recourant à un spécialiste de la nutrition alimentaire canine afin d’élaborer un régime qui correspondent à la fois aux besoins, qui soit garant de bonne santé et longévité tout en demeurant en adéquation avec vos propres aspirations éthiques. Une rubrique (après, l’objectivité est relative) mais qui informe sur la question végan pour chien et chat;  

Reste la solution du flexitarisme 

Evidemment, c’est plus facile à réaliser lorsque votre Dog est à la Rm ; mais cela implique la mobilisation du circuit court, le contrôle des conditions d’élevage et d’abattage en amont, possible si vous sélectionnez les producteurs locaux, l’utilisation de légumes de saison ; comme pour les humains, moins de viande mais une viande de meilleur qualité « éthique »… un compromis entre vous et votre Dog ;

Alors, concrètement ;

Comment introduire le flexitarisme dans la vie de mon Dog ?

Personnellement, je ne mange pas de viande, ni de poisson ; la seule à en consommer, c’est Queeny ; cependant, nous pratiquons une forme de flexitarisme par le biais de friandises et d’un ou deux repas RM végétarien par mois ; ceux-ci sont généralement liés au fait, que je me prépare un plat végé qu’elle apprécie, comme les boulettes végétales maison.

Contrairement à ce que l’on peut penser, elle mange sa gamelle en l’appréciant, sans même prêter attention au fait qu’elle ne comporte ni viande, ni poisson. Aussi, au quotidien ; je sélectionne rigoureusement la provenance des viandes et poissons qu’elle consomme tous les autres jours du mois, circuits courts, producteurs locaux, toujours des légumes de saison et un ratio respecté de ses besoins nutritionnels ; la réalisation de RM demande un investissement de temps, pour se documenter, pour élaborer les recettes aussi en tenant compte des goûts personnels de son chien ; mais également pour les réaliser ; aussi, il faut se faire valider au niveau des menus par un nutritionniste canin afin d’éviter les risques de carences et les problèmes de santé.

Cependant, comme évoqué, un autre moyen d’intégrer le flexitarisme dans la vie de son Dog étant de recourir à des friandises végétariennes ou végan ; qui sont, de plus en plus nombreuses sur le marché.

Ainsi, sur le blog vous pourrez en retrouver plusieurs ; de fait, vous pouvez alterner, ou limiter la consommation de viande et poisson de votre Dog ; s’il consomme déjà de la viande dans la gamelle et que vous souhaitez cependant agir pour l’environnement ou les animaux, vous pouvez envisager l’alternance des friandises végétariennes et à base de viande. Un petit geste de poilu sans le priver, juste en alternant sur la semaine ou le mois ;

Queeny & Julie

Julie a fondé MDIAQ en 2016. Amoureuse des chiens depuis sa plus tendre enfance, elle a souhaité partager sa passion en l’alliant à son domaine de prédilection, à savoir l’écriture. Qui est Julie ? Passionnée de littérature et photographie. Historienne de formation, curieuse de nature et animée par l’envie d’enrichir constamment ses connaissances. MDIAQ était donc une évidence. Toujours en duo, elle partage sa vie avec une adorable croisée Border Collie prénommée Queeny depuis bientôt 10 ans. Retrouvez nos articles ICI

“Queeny est bien plus que mon chien… Elle est mon amie, ma confidente, mon acolyte, ma binôme et ma plus belle histoire” Dogmom qui s’assume, qui aime partager autour de sa passion, j’ai fondé MDIAQ pour que vous vous y sentiez comme chez vous ! Sans tabous, nous partageons notre quotidien, nos découvertes et nos bons plans. Nos rubriques “phares” sont … DogmomLife, MHIAW, Bouquine, Guide, etc…

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1 Comment

  • GUTSY - My dog is a Queen
    14 avril 2024 at 13:44

    […] max de saveurs en gueule ! Bonus, ce sont des friandises VEGAN qui permet d’instaurer un peu de flexitarisme dans le quotidien de notre boule de […]

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